Le réseau européen des organismes techniques de sûreté ETSON vient de publier quatre guides destinés à promouvoir de meilleures pratiques pour l’évaluation de la sûreté nucléaire, et les diffuser à l’échelle européenne et mondiale.
Ces guides ont été rédigés à partir des analyses de douze groupes de travail thématiques sur les différentes méthodes d’évaluation de la sûreté nucléaire dans les pays européens.
L’un des reproches souvent adressé à la sûreté nucléaire est son manque d’harmonisation internationale.
En effet, le niveau d’exigence n’est pas toujours le même : si en France, l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) et l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) sont réputées pour leur intransigeance, l’instance japonaise, dissoute et remplacée suite à la catastrophe de Fukushima, a été critiquée pour sa proximité avec la filière nucléaire nippone.
Si beaucoup reste à faire dans ce domaine, les efforts en vue d’harmoniser la sûreté nucléaire, à l’image de l’action du réseau ETSON, sont donc à souligner.
Le réseau ETSON compte huit membres (la France par l’intermédiaire de l’IRSN, l’Allemagne, la Belgique, la République Tchèque, la Finlande, la Lituanie, la Slovaquie et la Suisse) ainsi que 3 membres associés, le Japon, la Russie et l’Ukraine.