Sur un blog du journal Le Monde, le journaliste spécialisé dans les nouvelles technologies Rémi Sussan a souhaité attirer notre attention sur l’extraordinaire potentiel de la photosynthèse pour le secteur de l’énergie. En effet, elle pourrait selon lui être à l’origine de la création d’un biocarburant d’un nouveau genre.
Avec l’apparition de la troisième génération de biocarburants, obtenue à partir d’algues, de nombreux chercheurs tentent d’améliorer le rendement de cette source d’énergie. Dernièrement, un multi-entrepreneur de la biologie synthétique, George Church, a décidé plus précisément de s’intéresser aux “algues bleu-vert”, aussi appelée cyanobactéries.
Pour pouvoir utiliser ces ressources à l’échelle industrielle, il a envisagé de modifier le génome des bactéries pour faciliter leur production. Désormais, constate le journaliste, « ces cyanobactéries se nourrissent directement par photosynthèse au sein de n’importe quelle qualité d’eau, y compris saumâtre, sans besoin de nutriments supplémentaires ».
Récemment, la Technology Review du MIT a également consacré un article à ce sujet. Elle présentait en revanche « les travaux du chimiste Peidong Yang, de l’université de Berkeley, qui cherche à produire lui aussi des carburants d’un nouveau genre en imitant le processus de photosynthèse ».
Rédigé par : jacques-mirat
COMMENTAIRES
Une baudruche qui gonfle et va éclater, comme la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf.
Le photovoltaïque est dix fois plus efficace que la photosynthèse pour récupérer l’énergie provenant du soleil.
A moindre coût aussi que cette 3e génération d’agrocarburant.
Si vous ajoutez qu’un véhicule électrique consomme trois fois moins d’énergie pour réaliser le même service, vous devriez comprendre où se trouve la solution énergétique du futur.