Le mois de décembre 2024 arrive avec son lot de modifications pour les Français. Entre la hausse des prix du gaz, des consultations médicales et quelques bonnes nouvelles comme l’augmentation des salaires dans l’hôtellerie-restauration, voici tout ce que vous devez savoir pour anticiper ces changements.
Le prix du gaz continue de grimper
C’est un coup dur pour les foyers français. Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le prix repère de vente du gaz augmentera de 2,5 % en moyenne à partir du 1ᵉʳ décembre 2024. Pour les utilisateurs de gaz pour le chauffage, le coût du kilowattheure (kWh) passera de 0,1093 € à 0,1124 €, soit une hausse de 2,8 %.
C’est la sixième augmentation de l’année 2024, un véritable casse-tête pour les budgets déjà sous pression. Pour alléger la facture, la CRE recommande de comparer les offres d’énergie et d’optimiser sa consommation grâce à des équipements plus économes.
Les consultations chez le médecin généraliste ou spécialiste coûteront plus cher dès le 22 décembre 2024. Le tarif passera de 26,50 € à 30 € pour les adultes et de 31,50 € à 35 € pour les enfants de moins de six ans. Cette revalorisation découle de l’accord signé le 4 juin 2024 entre l’Assurance Maladie et les syndicats de médecins pour reconnaître davantage la valeur de leur travail. En parallèle, les consultations chez certains spécialistes, comme les pédiatres ou les neurologues, connaîtront également des augmentations similaires.
Une revalorisation des salaires dans l’hôtellerie et la fin d’une aide pour les véhicules propres
Bonne nouvelle pour les employés de l’hôtellerie-restauration. À partir du 1ᵉʳ décembre 2024, leurs salaires seront révisés à la hausse. Le salaire minimum conventionnel de l’échelon 1 du niveau I est désormais fixé à 12,00 € brut de l’heure, contre 11,88 €, soit un léger dépassement du SMIC.
Enfin, une mauvaise nouvelle pour les habitants de l’Île-de-France. L’aide régionale pour l’achat d’un véhicule « propre », qui pouvait atteindre 9.000 €, disparaîtra dès le 1ᵉʳ décembre. Cette mesure concernait les particuliers à revenus modestes résidant dans certains départements comme la Seine-et-Marne ou le Val-d’Oise.
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