Dans la quête d’un vol plus écologique, les dirigeables font un retour en force, sommes nous prêt ?

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Écrit par :

Paolo Garoscio

Temps de lecture: 2 minutes

Les dirigeables connaissent un regain d’intérêt dans le monde de l’aviation. Cette renaissance s’inscrit dans une quête d’alternatives plus écologiques ...

Dirigeables Reviennent Quete Vols Plus Ecologiques
Dans la quête d’un vol plus écologique, les dirigeables font un retour en force, sommes nous prêt ? | L'EnerGeek

Les dirigeables connaissent un regain d’intérêt dans le monde de l’aviation. Cette renaissance s’inscrit dans une quête d’alternatives plus écologiques aux avions traditionnels, gros consommateurs de carburant. Face aux défis environnementaux actuels, ces géants des airs pourraient bien représenter l’avenir du transport aérien durable.

Le retour en grâce des aéronefs plus légers que l’air

L’histoire des dirigeables remonte au XVIIIe siècle, avec les frères Montgolfier survolant le château de Versailles. Un siècle plus tard, le corps des ballons devenait la première unité aérienne de l’armée américaine pendant la guerre de Sécession. Aujourd’hui, cette technologie ancestrale connaît une renaissance spectaculaire.

De nombreuses entreprises à travers le monde investissent massivement dans le développement de dirigeables de nouvelle génération. Parmi elles :

  • LTA Research en Californie, soutenue par Sergey Brin, co-fondateur de Google
  • Flying Whales, une société franco-canadienne
  • Hybrid Air Vehicles au Royaume-Uni

Ces nouveaux aéronefs n’ont que peu de choses en commun avec leurs ancêtres. Les technologies modernes ont révolutionné leur conception, utilisant des matériaux de pointe comme le Kevlar, la fibre de carbone et le nylon ripstop. Des innovations telles que les cellules à combustible à hydrogène et les capteurs LiDAR pour mesurer le volume d’hélium en temps réel améliorent considérablement leurs performances et leur sécurité.

Un avenir prometteur pour le transport de fret

Les dirigeables modernes se positionnent principalement comme des transporteurs de fret plutôt que de passagers. Bien qu’ils ne puissent rivaliser avec la vitesse des avions, ils offrent une alternative plus durable pour le transport de marchandises, en particulier vers des régions difficiles d’accès.

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Barry Prentice, directeur de l’Institut des transports de l’Université du Manitoba, envisage un rôle majeur pour les dirigeables dans le transport transocéanique de marchandises. Cette vision est soutenue par des recherches récentes, notamment celles du mathématicien Christoph Pflaum de l’Université Friedrich-Alexander d’Erlangen-Nuremberg.

Pflaum et son équipe ont simulé des itinéraires optimaux pour des dirigeables solaires traversant l’Atlantique. Leurs résultats sont prometteurs :

Caractéristique Avantage
Émissions de CO2 Réduction jusqu’à 99% par rapport aux avions conventionnels
Source d’énergie Cellules solaires à couche mince ultralégers et efficaces
Flexibilité Capacité d’adapter les routes en fonction des conditions météorologiques et solaires

Défis et perspectives d’avenir

Malgré ces avancées prometteuses, les dirigeables doivent encore surmonter plusieurs obstacles. Le plus important est sans doute la perception du public, marquée par le syndrome du Hindenburg, en référence à la catastrophe de 1937 qui mit fin à la première ère des dirigeables.

L’utilisation de l’hydrogène comme gaz de sustentation reste controversée, bien que des experts comme Gennadiy Verba, président d’Atlas LTA, affirment que les technologies modernes permettent de le rendre beaucoup plus sûr. L’évolution des réglementations, comme celle de l’Agence européenne de la sécurité aérienne en 2022, pourrait ouvrir la voie à une utilisation plus large de l’hydrogène.

D’autres défis techniques persistent, notamment :

  1. Le développement de systèmes de propulsion verts efficaces
  2. L’amélioration des techniques de manutention au sol
  3. La conception d’infrastructures adaptées pour le stationnement et la maintenance

L’avenir des dirigeables dépendra en grande partie du soutien public et privé. Avec l’urgence climatique et les nouvelles politiques environnementales, comme le plan climat du président Biden aux États-Unis, le moment semble propice pour une renaissance de cette technologie. Comme l’aurait dit Winston Churchill : « Les Américains finiront par faire ce qu’il faut, après avoir épuisé toutes les autres options. » Dans la quête d’une aviation décarbonée, les dirigeables pourraient bien être l’option que nous attendions.

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Une réponse à “Dans la quête d’un vol plus écologique, les dirigeables font un retour en force, sommes nous prêt ?”

  1. Bob

    Hmm, toujours pareil, creusons un peu avant de dire que c’est écologique. Selon wikipédia, l’hélium utilisé dans la majorité des dirigeables n’est pas un gaz renouvelable et il est issue de poches, mélangé à d’autres gaz, dont la séparation est énergivore et donc producteur de CO2 (sa synthése n’est pas rentable non plus). Selon les sources il faut compter entre 2 et 4 kg de CO2 par m3. A la louche, un dirigeable c’est 200.000 m3, donc environ 600 tonnes de CO2. Un vol Paris – New York, c’est environ entre 1 et 2 tonnes de CO2 par passager. Il faudra donc faire voyager plus de 600 voyageurs de Paris à New York pour espérer commencer à être moins polluants qu’un avion. Je dis bien, moins polluants, et pas soutenable.
    Bref, encore du greenwashing de première.
    Journaliste, il m’a fallut 5 mns pour faire ces règles de trois enfantine avec les sources internet. Merci de bosser les sujets plutôt que de tromper (involontairement) votre lectorat.

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1 réflexion au sujet de « Dans la quête d’un vol plus écologique, les dirigeables font un retour en force, sommes nous prêt ? »

  1. Hmm, toujours pareil, creusons un peu avant de dire que c’est écologique. Selon wikipédia, l’hélium utilisé dans la majorité des dirigeables n’est pas un gaz renouvelable et il est issue de poches, mélangé à d’autres gaz, dont la séparation est énergivore et donc producteur de CO2 (sa synthése n’est pas rentable non plus). Selon les sources il faut compter entre 2 et 4 kg de CO2 par m3. A la louche, un dirigeable c’est 200.000 m3, donc environ 600 tonnes de CO2. Un vol Paris – New York, c’est environ entre 1 et 2 tonnes de CO2 par passager. Il faudra donc faire voyager plus de 600 voyageurs de Paris à New York pour espérer commencer à être moins polluants qu’un avion. Je dis bien, moins polluants, et pas soutenable.
    Bref, encore du greenwashing de première.
    Journaliste, il m’a fallut 5 mns pour faire ces règles de trois enfantine avec les sources internet. Merci de bosser les sujets plutôt que de tromper (involontairement) votre lectorat.

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