L’innovation dans le domaine des énergies renouvelables ne cesse de surprendre. Récemment, une éolienne ovoïde mise en service en Normandie a suscité l’étonnement des experts du secteur. Cette nouvelle technologie, basée sur un concept ancien mais revisité, pourrait bien révolutionner l’industrie éolienne et apporter des solutions inédites aux défis énergétiques actuels.
Une résurrection technologique qui bouleverse le secteur éolien
L’éolienne ovoïde, également appelée éolienne à axe vertical, n’est pas une invention récente. Ce concept, longtemps délaissé au profit des turbines à trois pales, connaît aujourd’hui un regain d’intérêt spectaculaire. Les progrès technologiques réalisés ces quinze dernières années ont permis d’améliorer considérablement son efficacité, au point de surpasser les performances des modèles traditionnels.
Cette renaissance technologique a pris de court de nombreux experts du secteur. En effet, l’industrie éolienne s’était principalement concentrée sur le développement et l’optimisation des turbines à trois pales, négligeant ainsi d’autres designs potentiellement prometteurs. Cette focalisation a conduit à une certaine uniformité dans le paysage éolien, avec des éoliennes offshore géantes dominant l’horizon terrestre et maritime.
Voici un tableau comparatif des caractéristiques principales des deux types d’éoliennes :
| Caractéristique | Éolienne ovoïde | Éolienne à trois pales |
|---|---|---|
| Axe de rotation | Vertical | Horizontal |
| Poids | Léger | Lourd |
| Stabilité | Élevée | Moyenne |
| Coût de fabrication | Potentiellement inférieur | Élevé |
| Adaptabilité | Polyvalente | Limitée |
Les avantages inattendus de l’éolienne ovoïde
L’éolienne ovoïde présente plusieurs atouts qui la distinguent de ses homologues traditionnelles :
- Légèreté : sa structure moins imposante facilite son installation et son transport.
- Stabilité accrue : sa forme lui permet de mieux résister aux vents violents.
- Polyvalence : elle peut être installée sur terre comme en mer, y compris sur des plateformes flottantes.
- Coûts potentiellement réduits : sa fabrication pourrait s’avérer moins onéreuse que celle des modèles classiques.
Ces caractéristiques ouvrent de nouvelles perspectives pour l’exploitation de l’énergie éolienne, notamment dans des zones jusqu’alors considérées comme peu propices. Les eaux profondes, par exemple, où les vents sont particulièrement puissants et stables, deviennent désormais accessibles grâce à cette technologie innovante.
Un potentiel de démocratisation de l’énergie éolienne
L’avènement de l’éolienne ovoïde pourrait bien marquer le début d’une révolution énergétique à l’échelle individuelle. Contrairement aux imposantes turbines à trois pales, ces nouveaux modèles se prêtent davantage à une utilisation à petite échelle. Leur taille réduite et leur coût potentiellement plus abordable les rendent attractifs pour les particuliers et les petites entreprises.
Cette accessibilité accrue pourrait encourager une adoption plus large de l’énergie éolienne, contribuant ainsi à diversifier le mix énergétique et à réduire la dépendance aux énergies fossiles. Des projets pilotes, comme celui prévu au large du Maine aux États-Unis, témoignent de l’intérêt croissant pour cette technologie prometteuse.
Mais, il est utile de noter que l’intégration de ces nouvelles éoliennes dans le paysage énergétique actuel soulève certaines questions. Notamment, leur impact sur les installations solaires existantes, comme observé en Normandie, nécessite une étude approfondie pour assurer une cohabitation harmonieuse entre les différentes sources d’énergie renouvelable.
L’éolienne ovoïde perturbe principalement le secteur car elle remet en question la domination historique des turbines à trois pales, qui étaient jusqu’ici le standard de l’industrie éolienne. Avec ses avantages en termes de légèreté, de polyvalence, et de coûts potentiellement moindres, cette nouvelle technologie représente une alternative compétitive capable de redistribuer les priorités d’investissement. Les entreprises, historiquement concentrées sur les turbines traditionnelles, se retrouvent face à la nécessité de réévaluer leurs choix stratégiques, ce qui pourrait marquer un tournant majeur dans le développement de l’énergie éolienne. De plus, l’émergence de ces nouvelles éoliennes, qui se prêtent bien aux installations en milieu terrestre et marin, amène à repenser la coexistence avec d’autres sources d’énergie renouvelable, comme les panneaux solaires. Une planification minutieuse est nécessaire pour optimiser l’espace et assurer une synergie entre ces technologies, plutôt que de créer une concurrence directe pour les ressources et l’infrastructure.
Vers une révolution dans la capture de l’énergie éolienne
L’un des défis majeurs de l’énergie éolienne réside dans son intermittence. Les variations de la force du vent peuvent entraîner des fluctuations importantes dans la production d’électricité. L’éolienne ovoïde, grâce à sa conception innovante, pourrait offrir une solution à ce problème en capturant l’énergie de manière plus constante, même par vents faibles.
De plus, sa capacité à être déployée en mer ouvre de nouvelles perspectives pour l’exploitation des vents marins, réputés pour leur puissance et leur régularité. Cette avancée technologique pourrait ainsi contribuer à stabiliser la production d’énergie éolienne, la rendant plus fiable et prévisible.
En définitive, l’éolienne ovoïde représente bien plus qu’une simple évolution technologique. Elle incarne une véritable disruption dans le domaine des énergies renouvelables, promettant de redéfinir notre approche de la production d’énergie propre. Son potentiel de démocratisation et d’optimisation de la capture éolienne pourrait bien accélérer la transition énergétique, ouvrant la voie à un avenir plus durable.
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Et quid des rendements entre ces 2 types d’éolienne ?
C’est un peu plus important que le côté design non ?
C’est bizarre que on vient de trouver ces vawt. Quand j’étais gosse j’ai eu une fascination pour ça montre par la NASA dans les années 60. J’ai toujours dit qu’ils sont le meilleur solution. Eh bien on a mis le temps !
Il s’agit d’une éolienne Darrieus, de type « rapide » (donc plutôt bruyante) avec profil en aile d’avion. Point essentiel : l’éolienne rapide garde un bon rendement dans une large plage de vitesse du vent (éminemment variable).
De mémoire, l’éolienne Darrieus bénéficie d’un rendement sensiblement moins bon, mais correct.
Pourquoi l’article redécouvre aujourd’hui ce vieux concept canadien ?
Pour une hauteur de mât donné, la surface balayée par le rotor vertical est 4 fois plus petite, grosse maille. Idéalement, il faudrait élever le rotor pour capter les vents plus forts et réguliers loin du sol.
Mécaniquement, plusieurs avantages pour l’axe vertical : les pales sont tenues à chaque extrémité (au lieu d’être en porte-à-faux) ; le générateur est au sol (et non en haut du mât) ; possibilité de haubanner le mât ; pas de couronne d’orientation pour amener le rotor dans le vent.
Comment se régule la vitesse de rotation du rotor vertical ? L’éolienne tripale s’auto-régule par dégradation du rendement voire mis en drapeau par rotation de chaque pale.
On peut supposer un effet de sillage moindre ( à préciser) offrant une plus grande compacité d’un parc éolien.
En bref, tableau de comparaison à étendre et à quantifier davantage.
Et rappeler pourquoi ce vieux concept n’a pas émerger….
J’ai toujours cru aux énergies renouvelables et je suis heureux de constater que la recherche et la production ne cesse d’être revalorisée. Les investissements pour les projets énergétique sont une priorité grâce à ces technologies
Modernes nous permettent de vivre mieux. De respirer de l’air pur.
Bonjour
Il y avait du similaire pour entraîner une hélice sur un bateau et lutter contre le vent entraînant une hélice quand est il ?
Merci pour cet article qui ouvre une nouvelle possibilité. Pouvez-vous préciser trois points:
Quelle société est à l’origine de cette éolienne?..
Quelle est la hauteur de cette machine?..
Quelles sont les caractéristiques du socle enterré: dimensions, nature, poids
Je vous remercie.
Bien cordialement
Maggy Ernst
bonjour,
elle ressemble au modèle developpé par le CENG de grenoble dans les années 80 ?
ce serait la version 10 m de diamètre ?
On a récupéré tous les modèles en version 5 m de diamètre qui partaient à la casse.
2 sont en place chez moi dans les hautes alpes depuis 10 ans au moins …
alors dire que c’est nouveau 😉
une est montée en tripale en recharge de batteries sur réseau isolé , l’autre en 5 pales (oui, 5 !) avec alternateur triphasé 3kw couplée au réseau edf
elles sont très compliquées à utiliser car ne demarrent pas seules , il faut les lancer.
Et la fabrication des pales coute une fortune, alors dire qu’elles sont moins chère …
Et il y a d’autres problèmes …
Si j’ai un conseil, laissez tomber et orientez vous vers un modèle à axe horizontal qui sont fabriqués en grande série maintenant et donc moins chers .
J’aimerais produire 5 milles kw pour ma ferme. Est-ce possible?
je peux poster des photos mais comment faire ici ?
C’est pas nouveau, j’en ai vu une au Canada en 1998!
Il est grand temps qu’ils se décident à réaliser que les éoliennes à axe vertical sont nettement supérieures dans tout les domaines que les trois pales !