Selon le dernier communiqué du ministère polonais de l’Energie, un accord entre le groupe français EDF et les autorités polonaises pour la vente des actifs polonais d’EDF à un consortium d’entreprises locales, pourrait être signé dès le deuxième trimestre 2017. Les deux parties avaient entamé des négociations au début du mois de janvier à la suite du veto gouvernemental pour toute cession à des investisseurs étrangers.
Engagé dans un projet de cession de ses activités de cogénération et de sa centrale thermique de Rybnik en Pologne, l’énergéticien français EDF devrait finalement conclure ce dossier avec les autorités nationales. Selon les dernières déclarations du vice-ministre de l’Energie Grzegorz Tobiszowski, un accord serait même en bonne voie et pourrait être finalisé dès le printemps prochain. « Je pense que cela arrivera au deuxième trimestre, plutôt au début du trimestre », a-t-il indiqué à l’agence PAP.
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Ce projet de cession s’était soudainement complexifié après le blocage, fin 2016 par les autorités, de la scission d’EDF Polska, dont EDF entendait vendre les actifs de cogénération (chaleur et électricité) au fonds australien IFM Investors et les actifs de la centrale à charbon de Rybnik (électricité) au groupe tchèque EPH. Le gouvernement polonais, très conservateur, considérait cette opération contraire aux intérêts nationaux, et avait prétexté la crainte d’une envolée des prix et des risques pour la sécurité énergétique de la Pologne.
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Les négociations exclusives que l’électricien français avait engagées en octobre avec ces investisseurs étant rompues, EDF était alors entrée en négociation avec un consortium d’entreprises polonaises formé par PGE, Enea, Energa et PGNiG Termika, avec lequel il a signé un protocole d’accord le 27 janvier dernier.
Crédits photo : S2dent
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