L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a communiqué le 26 août dernier ses prescriptions pour le démantèlement de la centrale Phénix, dans le Gard. En plus de réclamer au Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) une mise à jour de l’étude d’impact, l’autorité indépendante a fixé la date du prochain réexamen de sûreté, tandis que le processus devrait être achevé « vers 2045 ».
Construite sur le site de Marcoule (Gard) en 1968, la centrale Phénix appartient à la filière des Réacteurs à Neutrons Rapides (RNR) et a fonctionné entre 1973 et 2009. D’une puissance électrique de 250 MW, ce réacteur doit désormais être démantelé « au plus tard en 2050 », conformément au décret du 5 juin 2016.
Afin de préciser le déroulement des opérations, l’ASN a adopté la décision n02016-DC-0564. Depuis le 26 août et la publication d’un communiqué de l’autorité, on connait plus en détails les obligations qui incombent au Commissariat à l’Energie Atomique (CEA), chargé de réaliser les travaux.
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Ainsi, l’organisme de recherche devra notamment assurer la « mise à jour du référentiel de sûreté afin d’y intégrer des éléments relatifs à la gestion des déchets, ainsi qu’une mise à jour du plan d’urgence interne de l’installation et de son étude de dimensionnement, intégrant les scénarios accidentels actualisés relatifs aux opérations de démantèlement ».
Par ailleurs, la date du prochain réexamen de sûreté a été fixée, il devra intervenir « au plus tard le 31 octobre 2022. Celui-ci aura un double objectif : « d’une part, de procéder à un examen de conformité de l’installation afin de vérifier qu’elle respecte bien l’ensemble des règles qui lui sont applicables, d’autre part, d’améliorer son niveau de sûreté (réévaluation de sûreté) en tenant compte de l’évolution des exigences, des pratiques et des connaissances en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection, ainsi que du retour d’expérience national et international ».
Crédit Photo : @ASN
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