Stockage d'énergie sous-marin : Hydrostor solutionne le problème de l’intermittence des ENR

Stockage d’énergie sous-marin : Hydrostor solutionne le problème de l’intermittence des ENR

hydrostorDepuis la ratification de l’accord de Paris à l’issue de la COP21, la communauté internationale s’est engagée à développer les énergies renouvelables. Pourtant, l’intermittence des ENR limite pour l’instant l’exploitation des énergies propres. Pour solutionner ce problème, la société canadienne Hydrostor propose d’utiliser la pression de l’eau afin de stocker l’électricité…

En novembre 2015, Hydrostor Corp a activé le premier système au monde de stockage d’énergie à air comprimé sous-marin. Afin de construire cette installation pilote, l’entreprise a réalisé un investissement de 6 millions de dollars canadiens, dans le cadre d’une collaboration avec le fournisseur d’énergie Toronto Hydro.

Il y a quelques jours, la journaliste de La Tribune, Giulietta Gamberini, consacrait un article à ce projet dans la série: « Les pionniers du green ». En effet, la société exploite depuis lors « six ballons d’une capacité de 100 mètres cubes chacun sont fixés à 50 mètres de profondeur et à 2,5 km de la côte du lac Ontario » pour alimenter 330 maisons avec de l’électricité verte provenant d’une centrale éolienne. Ainsi, pour le fondateur de l’entreprise, Chris VanWelleghem, cette station expérimentale prouve que « le système de stockage d’Hydrostor combiné avec de l’énergie renouvelable offre une alternative économiquement viable à la génération des combustibles fossiles ».

La durée de vie du dispositif est estimée à plus de 30 ans et présente pour avantage de coûter « 50% moins cher que les batteries au lithium » explique la journaliste. Avec ces arguments, le président d’Hydrostor, Cameron Lewis, considère que ce système est particulièrement adapté aux pays insulaires, « les seuls territoires qui adopteront de l’énergie renouvelable à 100% et qui auront particulièrement besoin de la stocker ». D’ailleurs, la première station déjà vendue a été commandée par l’île d’Aruba, dans les Antilles.

Lire aussi – Des ballons sous-marins pressurisés pour stocker l’énergie renouvelable 

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Apprenez à parler français.

    On ne dit pas solutionner mais résoudre (RESOUDRE).

    Comme on ne dit pas “plein de” pour dire “beaucoup de”.

    Valable pour beaucoup de “journalistes” et beaucoup de gens.

    Répondre
  • En complément de la technologie d’Hydrostor (pas seulement destinée aux îles alors que près de 75% de la population mondiale habite près des côtes et qui peut atteindre des rendements de plus de 80% dans le cas de la récupération de chaleur), un rapport qui vient de sortir ces jours-ci sur le potentiel élevé, les améliorations et les techniques variées notamment de l’hydroélectricité aux Etats-Unis à horizon 2050 (150 GW) et les énormes économies d’eau réalisées (30 milliards de litres autrement vaporisées), comparativement à des centrales qui nécessitent un refroidissement. Quand on constate le récent appel d’offre au Chili où le développeur espagnol Solarpack Corporacion Tecnologica a décroché un contrat de 20 ans pour un parc de 120 MW au tarif de 29,10 dollars par mégawatt-heure (25,6 euros) çà laisse rêveur ! :

    http://energy.gov/articles/energy-department-releases-new-hydropower-vision-report-and-98-million-funding-support

    Répondre
  • Intéressant si ça coûte réellement 50% de moins qu’avec des batteries au Li-on. Mais :
    – c’est extrêmement limité, car il faut habiter tout près de la mer !
    – l’expérience doit être élargie dans le temps et en volume (au début ça marche, puis on voit apparaître les problèmes… notamment l’eau salée qui corrode)

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    • Ou a cote d’un lac profond de quelques dizaines de metres, comme ici le lac Ontario. Ou d’une mine desaffectee, de n’importe quel minerai. Et vu qu’on transporte l’electricite sur des centaines de kilometres sans grandes difficultes, rien qu’en France les sites possibles sont des centaines…

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