En 2015, les performances du parc nucléaire français ont conforté la stratégie industrielle de l’exploitant EDF. En effet, avec une production estimée à 417 térawattheures (TWh), l’entreprise publique a dépassé ses objectif et amélioré ses résultats par rapport à l’année précédente.
Avec ses 19 centrales et 58 réacteurs nucléaires en activité dans tout le pays, EDF a dépassé la fourchette d’objectifs fixée à 410-415 TWh au début de l’exercice 2015. La production, portée à 417 TWh, augmente d’ailleurs de 1 TWh par rapport à 2014, soit une progression de 0,2%. Cette progression est d’autant plus significative qu’elle conforte la tendance à l’amélioration des capacités des installations nucléaires.
Pour continuer à accroître le rendement énergétique des unités de production, l’énergéticien vient d’ailleurs d’entamer le programme du « grand carénage ». Celui-ci devrait permettre de prolonger la « durée de fonctionnement [des centrales] de 40 ans à 60 ans », en réalisant des opérations de maintenance, le remplacement de gros composants et l’intégration des dispositifs post-Fukushima. Selon Le Figaro, EDF va augmenter de 3 à 5 milliards d’euros ses investissements annuels afin de réaliser ces travaux.
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La progression serait encore meilleure si les énergies éoliennes ne venaient pas freiner la disponibilité du parc nucléaire par apport de surcapacités inutiles, coûteuses, et dont le prix est largement soutenu par la C.S.P.E.