Alors que la Banque mondiale souligne les « progrès exceptionnels » réalisés par la Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara, l’institution internationale invite le pays à redoubler d’efforts dans le secteur de l’agriculture et de l’énergie. Dans cette optique, le pays veut notamment construire une centrale à biomasse alimentée par les déchets de l’agro-industrie.
La Côte d’Ivoire « ambitionne d’être un pays émergent à l’horizon 2020 » et vient d’ailleurs de connaitre trois années de forte croissance. Toutefois, pour le directeur des opérations de la Banque mondiale sur place, Pierre Laporte, il y a aujourd’hui « la nécessité de traduire ce taux de croissance en un meilleur niveau de vie pour le peuple ». Alors qu’un accord de partenariat vient d’être signé, comportant trois axes principaux – l’agriculture, les infrastructures et l’énergie -, le pays multiplie les projets de développement.
Ainsi, on apprenait récemment qu’Abidjan avait obtenu le soutien de PROPARCO, une filiale de l’Agence Française de Développement (AFD), EDF, Bouygues et du groupe industriel local SIFCA, pour la construction d’une « centrale à biomasse alimentée par les déchets de l’agro-industrie ». Ce projet, baptisé Biokala, est estimé à 100 millions d’euros et devrait permettre de produire une puissance de 46 mégawatts. Grâce à cet investissement, le pays disposerait alors de « la plus grande centrale à biomasse d’Afrique ».
Laisser un commentaire