La secrétaire d’Etat à l’Energie et au changement climatique du Royaume-Uni, Amber Rudd, a annoncé la fermeture de toutes les centrales électriques au charbon d’ici 2025. Pour atteindre son objectif, la responsable politique compte notamment sur l’énergie nucléaire.
Peu de temps avant l’ouverture de la COP21, les dirigeants britanniques ont donc décidé de mettre fin à l’exploitation du charbon dans leur pays. Jusqu’à aujourd’hui, le charbon représentait près de 30% de l’électricité pour la population insulaire. Pour justifier son choix, la secrétaire d’Etat explique qu’« une économie avancée comme le Royaume-Uni ne peut pas se satisfaire d’une dépendance à des centrales électriques au charbon vieilles de 50 ans, polluantes et fortement émettrices de CO2 ».
Cependant, les autorités souhaitent également garantir l’approvisionnement énergétique aux citoyens. Dans cette optique, elles souhaitent développer des énergies de transitions telles que le gaz et le nucléaire. D’ici 2030, l’atome pourra répondre à 30% de la demande en électricité et devrait créer environ 30 000 emplois, tandis que le gouvernement encourage parallèlement les investissements pour l’exploration de gaz sur le territoire.
Au sujet de l’éolien off-shore, Amber Rudd, confirme l’intérêt de son gouvernement pour cette source d’énergie propre à l’origine de la création de 14 000 emplois pour produire 10 gigawatts à l’horizon 2020. Toutefois, elle précise également que cette option n’est pour le moment pas privilégiée pour des raisons économiques : « Nous n’allons pas soutenir cette industrie à n’importe quel prix. Les subventions ne doivent être que temporaires et ne peuvent en aucun cas faire partie du modèle économique. Il n’y aura donc pas de nouvelles subventions tant que les prix n’auront pas baissé suffisamment pour être compétitifs ».
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