L’Observatoire Capgemini des marchés européens de l’énergie se penche sur la digitalisation du secteur, tout en abordant la problématique de la sécurité d’approvisionnement. D’après les experts de la firme spécialisée dans les nouvelles technologies, les faibles prix des hydrocarbures freinent les investissements nécessaires pour l’avenir.
Après la publication de la 17ème édition de l’étude du secteur de l’énergie de Capgemini, plusieurs interrogations subsistent sur l’avenir de ce dernier. Pour présenter les enjeux, l’experte de l’entreprise de consulting, Colette Lewiner, explique : « Nous nous situons à une période charnière car cette transformation digitale coïncide exactement avec l’essor de la transition énergétique ».
Ce travail, réalisé en partenariat avec les équipes du Global Markets de Natixis, incite surtout à s’interroger sur les capacités de l’Europe à investir dans les solutions du futur. Dans le cadre de la COP21 par exemple, elle devra tenir ses promesses malgré « un contexte de court terme peu favorable : les bas prix des hydrocarbures induisent un retour insuffisant pour les investissements visant à remplacer les hydrocarbures et donc à limiter les émissions ».
Face à cette situation, le document délivre néanmoins plusieurs recommandations afin d’améliorer la sécurité d’approvisionnement du continent. Il évoque d’abord la possibilité d’accélérer la mise en place des marchés de capacité mais aussi celle de renforcer les moyens accordés aux réseaux intelligents et à la recherche sur le stockage de l’électricité, encore problématique aujourd’hui.
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