Dans une interview, le président de France énergie éolienne, Frédéric Lanoë, a rappelé ses ambitions pour la nouvelle filière industrielle. Alors que les éoliennes couvrent actuellement 4,5% de la consommation électrique nationale, il regrette que de trop nombreux verrous continuent de peser sur leur développement.
Au fur et à mesure que la conférence sur le climat se rapproche, les objectifs en matière d’énergies renouvelables semblent de plus en plus inatteignables. Ainsi, le Syndicat des Energies Renouvelables explique : « Aujourd’hui, il est certain que les objectifs affichés pour 2020 ne pourront pas être tenus. Au rythme des dernières années, et sur la base d’une consommation énergétique stable, en 2020, les énergies renouvelables représenteront près de 18 % de notre consommation et l’objectif de 23 % ne sera atteint qu’en 2028 ».
C’est pourquoi, le président de France énergie éolienne, Frédéric Lanoë, réclame que l’on facilite le développement des éoliennes. Parmi ses revendications, il évoque une modification de la réglementation issue du Grenelle 2 de l’environnement qui assimile aujourd’hui les éoliennes à des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Afin de « faire sauter » l’ensemble des verrous qui pèsent sur la filière, il sollicite également l’organisation « d’une table ronde avec la ministre Ségolène Royal ».
Enfin, interrogé par le journaliste Guillaume Chazouillères, il rappelle que la France a aussi du retard sur ces engagements pour ce qui concerne les éoliennes off-shore. Alors que le pays dispose d’un vrai potentiel avec ses 8000 km de littoral, il constate une fois encore qu’on ne sera pas « dans les clous », vis-à-vis des objectifs européens.
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