Le pays d’Afrique de l’Est souhaite construire une centrale nucléaire qui soit opérationnelle d’ici 2025. Dans cette optique, le Kenya Nuclear Electricity Board a annoncé jeudi 10 septembre avoir signé une lettre d’intention avec la China General Nuclear.
La lettre d’intention signée conjointement par les autorités kényanes et chinoises devraient permettre au Kenya de recevoir une expertise chinoise. Celle-ci se déclinera sous plusieurs aspects : formation, développement de compétences, assistance technique, études de faisabilité, etc.
A l’horizon 2033, le Kenya envisage de porter à 4.000 MW ses capacités de production d’énergie nucléaire pour répondre à une demande grandissante. Le pays compte aujourd’hui 44 millions d’habitants mais fait face à une forte croissance démographique. Seulement 3 Kényans sur 10 ont accès à l’électricité. Un ratio qui chute à 1 sur 10 dans certaines zones rurales.
A ce jour, le mix électrique kényan se base essentiellement sur les centrales au fioul, la géothermie et l’hydroélectricité. Or, les impératifs écologiques à l’aune de la COP21, ou encore l’impact de la déforestation sur les cours d’eau et la production hydroélectrique rendent nécessaire le développement de nouvelles capacités de production électrique décarbonées.
Ce n’est pas la première fois que le Kenya signe un accord de coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire. Plusieurs étudiants kényans effectuent actuellement des études d’ingénierie nucléaire en Corée de Sud, notamment, après la conclusion d’un accord avec les autorités du pays asiatique. La Slovaquie a également signé un accord avec le pays africain.
Crédit photo : Angela Dreams
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