Les sociétés DCNS et Nass & Wind ont annoncé le report de la construction de leur prototype d’éolienne flottante appelé Winflo. L’aérogénérateur d’une puissance d’1 mégawatt (MW) devait être installé au large de Croisic (Loire-Atlantique) à la fin de l’année.
A l’heure où Vestas teste une éolienne 8MW, le manque de puissance de Winflo incite Nass & Wind et DCNS à s’orienter vers la construction d’une autre machine de 5 à 7 MW.
Aucun calendrier sur la mise en route du prototype Winflo n’a été donné. Seule certitude, les tests ne seront plus conduits au large de Croisic.
Les éoliennes en mer actuellement en service sont fixées aux fonds marins grâce à des fondations. La profondeur à laquelle elles peuvent être installées ne peux pas excéder 40 mètres. Elles doivent être positionnées près des côtes, à quelques kilomètres du rivage. Cela empêche les aérogénérateurs de profiter des vents marins les plus forts et les plus réguliers qui soufflent en pleine mer, ou tout simplement d’installer des éoliennes offshore dans une mer comme la Méditerranée, où les profondeurs sont importantes même à immédiate proximité des côtés.
L’éolien flottant permettrait de contourner ces limites. La technologie des éoliennes flottantes est inspirée des plateformes flottantes utilisées par l’exploitation pétrolière. Elles sont ancrées au moyen d’un câble souple reliant le flotteur et le fond marin.
La première éolienne flottante mise en service fût l’Hywind, ancrée au sol par trois câbles à 220 mètres de profondeur. L’éolienne de 2,3 MW a été inaugurée par la société norvégienne Statoil en Mer du Nord en 2009.
Crédit photo : Untrakdrover