Alors que le Japon vient de rentrer dans une nouvelle période zéro nucléaire, l’opérateur Tepco (Tokyo Electric Power, l’exploitant de la centrale de Fukushima) vient d’obtenir, auprès des autorités locales de la préfecture de Niigata, l’autorisation de demander la relance de deux des sept réacteurs de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa, la plus puissante du monde.
Cette autorisation locale est, au Japon, un sésame obligatoire pour un exploitant avant de pouvoir demander à l’autorité nationale de régulation nucléaire le certificat permettant de mettre en service un réacteur.
Le gouverneur de la préfecture de Niigata a donné à Tepco son accord pour la réalisation de travaux de mise aux normes de sûreté de la centrale, les normes de sûreté ayant été rehaussées depuis la catastrophe de Fukushima.
Le Japon envisage de relancer certains de ses réacteurs nucléaires afin de réduire ses importations de matières fossiles (le gaz et le pétrole qui alimentent les centrales thermiques), qui pèsent lourdement sur sa balance commerciale, depuis que la production d’électricité nucléaire (30% de l’électricité nipponne avant la catastrophe de Fukushima) a été arrêtée.
Laisser un commentaire