PSPG : les gendarmes du nucléaire veillent sur la sécurité des centrales

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Jacques Mirat

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Alors qu’une force d’action rapide nucléaire (Farn) sera définitivement mise en place par EDF en 2015 pour intervenir au plus ...

pspg_logoAlors qu’une force d’action rapide nucléaire (Farn) sera définitivement mise en place par EDF en 2015 pour intervenir au plus vite en cas d’accident grave, un autre groupe d’intervention est déjà chargé de veiller sur les centrales nucléaires françaises. Mais contrairement à la Farn, dédié à la sûreté des installations, notamment en cas de catastrophes naturelles, les gendarmes du PSPG (peloton spécialisé de protection de la gendarmerie) se consacrent à la sécurité des centrales des centrales vis-à- vis des actes malveillants : intrusions de militants ou de personnes déséquilibrées, actes terroristes, tentatives de sabotage… Une force qui a su se montrer réactive lors de la récente intrusion de militants de Greenpeace à la centrale de Tricastin.

Les PSPG ont été progressivement déployés dans les centrales françaises à partir de 2009, suite à un accord entre EDF et la gendarmerie nationale. Cette décision a été prise suite aux attentats terroristes du 11 septembre 2001.

Aujourd’hui présents dans toutes les centrales françaises, les gendarmes du nucléaire ont pour mission de protéger les centrales, et plus particulièrement les réacteurs, des menaces humaines.

Lors de l’intrusion de militants de Greenpeace à la centrale de Tricastin, lundi 15 juillet, l’intervention du PSPG a permis d’empêcher les militants d’accéder aux bâtiments les plus sensibles.

Chaque unité est composée de trente à quarante individus. Au total, 760 gendarmes sont consacrés à la sécurité des centrales sur le territoire français. Formés par les instructeurs du GIGN et par ceux de la cellule de protection NRBC (prévention des risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques), ces gendarmes sont recrutés sur la base du volontariat.

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A bord de leurs véhicules, Les gendarmes effectuent des rondes quotidiennes autour des centrales : « C’est préventif et dissuasif : à partir du moment où un individu pénètre dans le périmètre de sécurité, c’est potentiellement une intrusion malveillante » a déclaré à l’AFP le capitaine Sébastien Letellier qui dirige le PSPG de la centrale normande de Paluel.

Les pelotons effectuent régulièrement des exercices dédiés à la répétition des  techniques d’intervention du GIGN et des exercices anti-intrusion basés sur des scénarios d’attaques des centrales.

Si besoin, le PSPG peut être épaulé par le GIGN.  Grâce à leurs hélicoptères, les forces du GIGN basées à Villacoublay (Yvelines) peuvent accéder à n’importe quelle centrale française en moins de deux heures.

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