Par la voix de son PDG Gérard Mestrallet, le groupe GDF Suez a annoncé être « prêt à coopérer » dans le projet nucléaire qui se dessine en Arabie Saoudite, à condition d’avoir « une place raisonnable ».
Premier exportateur mondial de pétrole, l’Arabie Saoudite est confrontée depuis plusieurs années à une hausse de la demande en électricité. Le pays souhaite élargir son mix énergétique et recourir à d’autres sources d’énergie que le gaz ou le pétrole.
Un appel d’offres a été lancé pour la construction d’une centrale nucléaire en Arabie Saoudite. Dans un entretien accordé au quotidien Les Echos, le PDG de GDF Suez a fait part de son intérêt pour le projet. Des discussions ont été engagées avec le leader mondial de l’énergie atomique Areva et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies renouvelables.
En mai, la Turquie avait annoncé sa volonté de coopérer avec un consortium franco-japonais, réunissant entre autres GDF Suez et Areva, pour la construction et l’exploitation d’une nouvelle centrale nucléaire. La filière nucléaire française réalise 10% de ses ventes à l’export, pour un chiffre d’affaires estimé aux alentours de 5,5 milliards d’euros.
Pour mieux promouvoir leur offre au niveau international, les industriels français ont fait part, jeudi 4 juillet, de leur intention d’organiser un premier grand salon nucléaire en France l’an prochain.
Laisser un commentaire