Jeudi matin, des militants de l’organisme écologiste Greenpeace, ont organisé un happening derrière les grilles de la centrale nucléaire de Fessenheim. Ils ont projeté des messages antinucléaires sur la centrale avec un projecteur puissant.
Le 28 mars, une dizaine de militants de Greenpeace ont installé un projecteur à l’extérieur de la centrale de Fessenheim, qui a diffusé pendant près de dix minutes des messages demandant la fermeture d’autres sites nucléaires.
« Pourquoi seulement moi? » Cette phrase est apparue sur les murs de l’un des réacteurs de la centrale, tandis qu’une liste de centrales nucléaires françaises à « fermer en priorité» était projetée sur une piscine du réacteur.
« Pour tenir sa promesse François Hollande doit acter la fermeture d’au moins 20 réacteurs à horizon 2020 », a revendiqué dans un communiqué la chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace, Sophia Majnoni, avant d’ajouter que « fermer uniquement Fessenheim est une manœuvre politique. Cela ne nous permet pas d’atteindre l’objectif présidentiel mais surtout d’autres centrales sont aussi dangereuses ».
Sur son site internet, EDF, l’exploitant de la centrale, a publié un communiqué pour préciser qu’il n’y a pas eu « d’intrusion à la centrale nucléaire de Fessenheim ». L’énergéticien explique ainsi que « la projection d’un message sur le Bâtiment réacteur et sur le bardage de la salle des machines de la centrale de Fessenheim aurait été réalisée à l’aube, depuis l’extérieur du site, à l’aide de puissants projecteurs ».
Le groupe public assure enfin que « conformément à nos procédures, des contrôles approfondis complémentaires sont actuellement réalisés par les forces de gendarmerie. Cet événement n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations. Les deux unités de production sont en fonctionnement et à disposition du réseau électrique national. »
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