Deux ingénieurs du MIT, Aly Kombargi et Niko Tsakiris, ont fait une découverte étonnante. En traitant de l’aluminium avec un alliage de gallium-indium et en le plongeant dans de l’eau salée, ils ont réussi à produire de l’hydrogène. Cette réaction chimique, accélérée par l’ajout de marc de café, pourrait révolutionner la production d’énergie verte.
Au cœur de cette découverte se trouve l’aluminium des canettes de soda, traité pour éliminer la couche d’oxyde qui empêche normalement la réaction avec l’eau. En plongeant l’aluminium traité dans l’eau salée, les chercheurs ont observé une production d’hydrogène. L’ajout de café, grâce à son composé actif, l’imidazole, a accéléré la réaction, réduisant le temps nécessaire de deux heures à seulement cinq minutes.
Cette découverte a des applications potentielles dans le domaine maritime. Les moteurs de bateaux pourraient utiliser cette méthode pour générer de l’hydrogène directement à partir de l’eau de mer, sans nécessiter de réservoirs d’hydrogène. Comme l’explique Aly Kombargi, « nous transporterions de l’aluminium comme ‘carburant’ et ajouterions simplement de l’eau pour produire l’hydrogène dont nous avons besoin. »
L’hydrogène est considéré comme une alternative propre aux carburants fossiles. La capacité de produire de l’hydrogène à partir de sources abondantes et accessibles, comme l’eau salée et l’aluminium, pourrait jouer un rôle important dans la transition vers une économie énergétique durable. Cette découverte pourrait non seulement réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi soutenir des innovations dans les transports maritimes et peut-être même au-delà.