Nucléaire : confirmation des qualités parasismiques d'une centrale californienne - L'EnerGeek

Nucléaire : confirmation des qualités parasismiques d’une centrale californienne

Centrale_Diablo_canyonLa Commission de régulation nucléaire américaine (CRN) a confirmé le mercredi 11 septembre 2014, la validité de fonctionnement et le respect de normes de sécurité de la centrale nucléaire de Diablo Canyon, située en Californie et exploitée par le groupe Pacific Gaz & Electric. La sûreté de cette installations avait récemment été remise en cause par Michael Peck, expert fédéral et ancien inspecteur de la CRN officiant à la centrale californienne, suite à la découverte d’un nouvelle faille située en mer à seulement quelques kilomètres du site nucléaire.

La centrale de Diablo Canyon mise en service dans les années 1980, dispose de deux réacteurs de 1.100 MW unitaire, conçus pour tolérer un séisme de magnitude élevée provenant des quatre failles de la région dont celle de San Andreas et celle de Hosgri. Elle est en effet équipée d’importants systèmes de surveillance et de sécurité qui semblaient jusque là satisfaisant.

Toutefois, la découverte en 2008 d’une cinquième faille sismique sur le littoral, connue désormais sous le nom de Shoreline, a laissé place ces dernières années à un véritable débat d’experts. Alors que Michael Peck qui dirigea pendant prés de cinq ans les opérations d’inspection sur le site du Diablo Canyon, affirmait récemment de manière officieuse (mais relayé par The Asociated Press) qu’aucune certitude n’existait réellement à l’heure actuelle sur la capacité de la centrale à résister à de fortes secousses, la CRN considère quant à elle aujourd’hui que toutes les conditions de sécurité sont bel et bien réunies.

Comme l’a déclaré dans ce sens Lara Uselding, porte-parole du CRN, “la CRN considère que le centrale de Diablo Canyon est sans danger et serait en mesure de résister au pire scénario de séismes” précisant que le risque lié à cette nouvelle faille étaient “égal ou inférieur à ceux pour lesquels le site avait été évalué auparavant“, faisant référence ici à la faille de Hosgri. Une position rassurante pour l’exploitant Pacific Gaz & Electric qui s’est par la suite félicité du caractère “parasismique” de son installation.

Michael Peck recommandait quant à lui la fermeture temporaire du site afin d’effectuer les expertises nécessaires et de déterminer si la centrale pouvait résister à un séisme provenant du littoral.

Crédits photo : Marya

Rédigé par : La Rédaction

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