L’électricien français vient de dévoiler le résultat de son exercice 2013. Le chiffre d’affaires est en hausse de près de 5%, notamment en raison d’une météo propice.
Les conditions météorologiques ont souvent une incidence directe sur les résultats financiers des producteurs d’énergie. Tel est le cas pour EDF en 2013, qui affiche un bénéfice net en hausse de 7,4% et un chiffre d’affaires de 75,6 milliards .
L’hiver dernier, relativement rigoureux, a dopé la consommation d’électricité en début d’année. Cette consommation a ensuite été soutenue par un printemps frais et pluvieux, et ce en dépit du fait que la demande des industriels soit ralentie par la crise économique.
La pluie a également permis au parc hydraulique d’atteindre son plus haut niveau de production sur la dernière décennie, avec 42,6 TWh produits. La très légère baisse de production du parc nucléaire (LIEN) a donc été largement compensée. EDF souhaite augmenter sa production nucléaire en 2014, en particulier grâce à une meilleure gestion des arrêts de réacteurs pour maintenance : entre 410 et 415 TWh sont attendus, contre 403,7 l’an passé.
A l’occasion de la présentation des résultats financiers du groupe, son PDG Henri Proglio a rappelé que l’Europe restait la zone de développement prioritaire d’EDF. Les investissements 2013 se sont élevés à 12,2 milliards d’euros, et ils devraient atteindre un pic de 14 milliards en 2015. Ces investissements concerneront notamment le parc nucléaire et les réseaux de distribution de l’électricité, dont la modernisation est rendue nécessaire par l’intégration des énergies nouvelles intermittentes et l’extension de l’interconnexion européenne.
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