Après la fermeture programmée des centrales à charbon d’ici 2025, c’est au tour des célèbres « Black cabs » londoniens de s’adapter aux nouvelles réglementations anti-pollution mises en place au Royaume-Uni. Les premiers taxis de la capitale britannique dans une version tout électrique, ont commencé mardi 5 décembre à arpenter les rues, avec pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Selon la nouvelle réglementation en vigueur, tout nouveau taxi roulant à Londres à partir de 2018 ne sera autorisé qu’à émettre de très faibles quantités de gaz polluants. Plus le choix donc pour les célèbres taxis noirs londoniens forcés eux aussi de s’adapter et de remplacer progressivement la flotte de véhicules diesel actuellement en place. La London Electric Vehicle Company (ex-London Taxi Company), en charge des Black cabs, a préparé pour cela une transition en douceur sur la prochaine décennie. Dans un premier temps, quelque 9.000 taxis électriques seront déployés d’ici 2021, soit environ la moitié de la flotte actuelle.
Un taxi durable à la pointe de la technologie
Baptisé TX eCity, « ce véhicule est totalement nouveau et offre une bien meilleure expérience au conducteur comme aux passagers. Il est très silencieux et la conduite est bien meilleure », explique à l’AFP Chris Gubbey, directeur du London Electric Vehicle Company. Ces Black Cabs version électrique sont en effet plus grands (ils peuvent transporter jusqu’à six passagers sous un toit transparent) et équipés des dernières technologies dont l’internet sans fil, des chargeurs USB, une prise de courant et un lecteur de carte bancaire sans contact à l’arrière. Mais leur véritable innovation se trouve surtout dans leur moteur 100% électrique qui émet dix fois moins de CO2 que les TX4 (version diesel les plus récentes) et des quantités d’oxyde d’azote proches de zéro.
Concernant l’autonomie, problème souvent épineux lorsqu’on parle de véhicules électriques, les nouveaux taxis londoniens peuvent rouler 80 miles (soit 129 kilomètres) grâce à leur moteur électrique, et disposent en complément d’un générateur électrique de réserve (alimenté par un moteur essence) leur permettant de parcourir jusqu’à 377 miles (soit 607 kilomètres). Si le coût peut paraître élevé (le TX eCity coûte 55.000 livres, soit environ 62.000 euros), son fabricant estime que les chauffeurs peuvent économiser jusqu’à 100 livres (114 euros) par semaine en carburant.
Crédits photo : LEVC
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