Pour ses derniers vœux, à quatre mois de la présidentielle, François Hollande a voulu rappeler les points positifs de son quinquennat et la conclusion historique d’un accord international sur le climat. Insistant sur « l’impérieuse nécessité » de poursuivre les efforts de la France dans la lutte contre le changement climatique à l’heure où les villes de l’Hexagone connaissent de nouveaux pics de pollution, le Président a mis en garde contre toute remise en cause de l’accord de Paris sur le climat.
Sans pour autant le nommer, le Président français François Hollande a implicitement mis en garde le futur président américain Donad Trump lors de ses derniers vœux télévisés le 31 décembre dernier. Artisan de l’accord climatique signé à Paris en décembre 2015, « la France ne laissera personne ni aucun Etat, fût-il le plus grand, remettre en cause cet acquis majeur de la communauté internationale », a-t-il affirmé.
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Climato-sceptique affirmé, le milliardaire américain n’a jamais caché ses doutes quant au réchauffement de la température et sa préférence pour les grandes compagnies pétrolières rentables. Ces derniers mois, il a remis en cause à plusieurs reprises la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique et souhaitait avant son élection le retrait de Washington de l’accord de Paris.
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Si le nouveau Président américain a de lui même modéré sa position depuis son élection et accepté de rencontrer Al Gore sur le sujet, ces premières décisions en matière d’environnement dont la nomination de Scott Pruitt (connu lui aussi pour son scepticisme sur la question climatique) à la tête de l’Agence américaine de l’environnement (EPA), posent questions et font craindre le pire aux associations écologistes.
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