Alors que Ségolène Royal se félicite de l’adoption du projet de ratification de l’Accord de Paris, le directeur de l’environnement de l’OCDE, Simon Upton, souhaite accélérer sa mise en œuvre. Face à l’urgence climatique, il convent selon lui de « définir les priorités pour garantir des efforts d’atténuation réellement efficaces ».
Le 8 juin dernier, la ministre de l’Energie et de l’Environnement, Ségolène Royal, était au Sénat pour présenter le projet de loi de ratification de l’Accord de Paris aux commission des Affaires étrangères et du Développement durable. Dans son discours, la responsable politique a notamment tenu à souligner qu’un « bilan collectif aura lieu tous les 5 ans afin de faire le point sur les engagements des pays ».
De son côté, le directeur de l’environnement de l’OCDE, Simon Upton, précise que « 177 pays ont signé l’Accord de Paris, et 16 d’entre eux ont déjà déposé leur instrument de ratification ». Dans un communiqué de presse publié le 23 juin dernier, l’institution internationale explique par ailleurs que des mesures incontournables devront « figurer dans la feuille de route de tous les gouvernements », tout en assurant « qu’il n’existe pas de prescription universelle ».