Pour faire face à un résultat en baisse de 18%, Total a décidé de réduire ses investissements à 19 milliards d’euros. Toutefois, malgré ces chiffres, l’énergéticien français résiste mieux que ses concurrents à la chute des prix du baril de pétrole, notamment grâce à son modèle intégré.
Jeudi 11 février 2016, la supermajor française a présenté ses résultats pour 2015. Tandis que plusieurs indicateurs confirment les difficultés du secteur pétrolier, Total enregistre un résultat net ajusté en baisse de 18% et son cash flow sur ses opérations a reculé de 21%. Cependant, ces chiffres sont loin d’être catastrophiques lorsqu’on les compare à ceux des principaux concurrents de la firme (ExxonMobil, BP, Chevron ou Shell). En effet, les autres compagnies pétrolières affichent un résultat en baisse de 45% en moyenne, selon Le Figaro.
Pour expliquer les bonnes performances relatives de son entreprise, le PDG de Total, Patrick Pouyanné, évoque 3 facteurs principaux. D’abord, le chef d’entreprise a souligné « le modèle de plus en plus intégré de Total, de l’extraction à la pompe, en passant par le raffinage ». Ensuite, avec la hausse de la production d’hydrocarbures de 9,4 % en 2015, l’entreprise s’est nettement démarquée de ses rivaux dont les volumes de production oscillaient entre -3 et +3%. Enfin, la réduction des dépenses engagée « plus tôt et plus fortement » que les autres supermajors, aurait également contribué à mieux positionner la première entreprise du CAC40.
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