Le CNRS veut révolutionner l’énergie photovoltaïque et mise sur des ballons stratosphériques. Le directeur de recherche Jean-François Guillemoles assure qu’un pareil dispositif « permettrait de produire de l’énergie en continu ». Un premier prototype pourrait être lancé d’ici deux ans à l’initiative du laboratoire NextPV.
Aujourd’hui, les panneaux solaires photovoltaïques ne peuvent produire de l’énergie que par intermittence. Pour résoudre ce problème, le directeur de recherche du Centre National de Recherche Stratégique, Jean-François Guillemoles, planche sur la possibilité de les envoyer à une altitude de 20 km pour accroître leur rendement. L’objectif de cette approche est d’assurer « un déploiement à la fois soutenable et suffisamment massif des énergies propres pour peser significativement sur le mix énergétique ».
Pour y parvenir, il recommande d’utiliser l’hydrogène comme vecteur énergétique. Sur le site de veille technologique Industrie & Technologie, Juliette Raynal résume le principe de ce fonctionnement : « Le jour, une partie du courant photovoltaïque alimentera une pile à combustible, qui décomposera l’eau en hydrogène par électrolyse. La nuit, l’hydrogène récupéré par la pile réagira avec l’oxygène pour produire de l’eau et du courant ». Pour mettre en œuvre ce projet, un consortium international est en train de se constituer, avec le laboratoire du CNRS NEXTPV et en partenariat avec l’école des Mines-ParisTech.
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