Selon les chiffres de l’Agence Internationale de l’Energie, la consommation mondiale de charbon est en train de marquer le pas. Tandis que certains évoquent un « effet COP21 », d’autres estiment que le ralentissement économique de la Chine serait la principale raison de ce ralentissement, inédit depuis les années 1990.
En révisant ses projections, l’AIE considère qu’on arrive à la fin de « l’âge d’or du charbon ». Selon ses calculs, « la croissance de la demande mondiale va ainsi ralentir à une moyenne annuelle de 0,8% jusqu’en 2020, et la part relative du charbon dans la production d’électricité va diminuer de 41 à 37% ».
Alors que les investisseurs se font de plus en plus réticents à s’engager dans de tels projets par craintes d’éventuelles sanctions juridiques, l’OCDE vient de son côté d’annoncer la fin des subventions « à l’exportation de centrales à bas rendement ». Qui plus est, le ralentissement de la croissance chinoise, notamment dans le secteur du BTP, aurait aussi une forte influence sur la demande du minerais.
Cependant, comme l’explique le journal de l’environnement, « d’autres émergents asiatiques continuent de baser leur développement sur King Coal ». Lors de la COP21, l’Inde avait ouvertement affiché ses réticences à l’abandon des énergies fossiles, et plus particulièrement du charbon. En effet, selon l’AIE toujours, le pays va devenir dans les prochaines années « le deuxième consommateur mondial de charbon devant les Etats-Unis, et le premier importateur de charbon thermique ».
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