Aux Emirats arabes unis (EAU), la transition énergétique prend la forme d’investissements massifs dans les énergies bas carbone. Alors que les ressources pétrolières de l’Etat fédéral seront épuisées dans une cinquantaine d’années, la rente pétrolière est désormais orientée vers les nouvelles technologies.
Selon le prince héritier d’Abou Dabi, le Cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, « les Emirats livreront leur dernière cargaison de brut dans 50 ans ». Avec cette annonce relayée entre autres par l’AFP, il souhaite préparer le pays à entrer dans l’ère post-pétrole.
C’est dans ce contexte que la ville nouvelle de Masdar City a été construite dans le désert d’Abou Dabi. Des panneaux solaires photovoltaïques y poussent sur les toits des immeubles qui abritent, notamment, le siège de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), mais aussi des entreprises comme Siemens ou General Electrics.
Afin de réduire leur empreinte carbone, les EAU ont décidé de consacrer 35 milliards de dollars d’ici 2020 à des projets non pétroliers. Au mois de janvier, ils avaient notamment indiqué leur intention de construire une centrale nucléaire dès 2017 ; le projet est actuellement estimé à 20 milliards de dollars pour une capacité de 5,4 gigawatts.
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