Un consortium composé notamment de l’énergéticien EDF et de l’industriel Rio Tinto Alcan, a signé début novembre un accord cadre pour la construction du barrage de Nachtigal sur le fleuve Sanaga au Cameroun. L’infrastructure devrait entrer en activité à la fin de l’année 2021.
Pour le ministre de l’énergie, Basile Atangana Kouna, le barrage de Nachtigal doit permettre de résorber le déficit énergétique du pays (environ 1000 MW actuellement). C’est pourquoi, dans un communiqué de presse, le gouvernement camerounais s’est félicité de « cet accord [qui] marque une nouvelle étape dans le développement du projet », avant de préciser cependant « qu’un certain nombre de conditions doivent encore être satisfaites pour démarrer la construction du barrage ».
Ce chantier estimé à 815 millions de dollars a donc été confié à un consortium emmené par EDF, notamment parce que l’énergéticien français s’est engagé à financer les travaux à hauteur de 40%. De son côté, la Société Financière Internationale, membre du groupe de la Banque mondiale, contribuera à hauteur de 30%. Le dossier a été imaginé dans le cadre d’un business plan appuyé par le projet d’extension des activités d’Alucam, la filiale camerounaise de Rio Tinto Alcan.
Alors que la mise en service du barrage est prévue pour fin 2021, « le gouvernement n’a pas donné de précisions sur la répartition de la production énergétique qui sera issue de ce barrage ». Si une grande partie de l’électricité produite servira à alimenter les activités d’Alucam, une autre partie du courant sera injectée dans le réseau électrique domestique.
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