Réinventer l’eau bouillante pour améliorer le rendement des centrales électriques

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Écrit par :

Fabien Maout

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Dans une étude récemment publiée dans la prestigieuse revue scientifique « Nature Communications », trois chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ...

cuve_réacteurDans une étude récemment publiée dans la prestigieuse revue scientifique « Nature Communications », trois chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) indiquent pouvoir améliorer le rendement de 85% des centrales électriques actuelles. Comment ? En réapprenant à faire bouillir de l’eau.

 

Limiter les risques

Aujourd’hui, la plupart des centrales de production électrique utilisent des générateurs de vapeur. Ceux-ci alimentent des turbo-alternateurs, lesquels produisent l’électricité.

Seulement, l’apparition de bulles de vapeur à la surface de l’enveloppe interne des générateurs peut, à terme, les fragiliser et, dans le pire scénario, provoquer une catastrophe (chimique, radioactive, etc.). En effet, la capacité de transport d’énergie est différente entre l’eau et la vapeur d’eau.

Les chercheurs du MIT , Navdeep Singh Dhillon, Jacopo Buongiornon et Krispa Varanasi, ont ainsi réalisé des expériences pour mieux comprendre l’apparition des bulles de vapeur dans l’eau en ébullition. In fine, il s’agirait de renforcer l’efficacité et la sûreté des centrales de production électrique.

 

Augmenter la productivité des centrales

Pour limiter les risques, il existe déjà plusieurs techniques. On peut, par exemple, faire en sorte que les réacteurs ne tournent pas à plein régime – ce qui, malheureusement, impacte également le rendement des centrales électriques.

Dernièrement, les chercheurs du MIT se sont pour leur part aidés d’outils de détection optique et infrarouge afin d’analyser les effets d’un revêtement fait de pics nanométriques sur l’efficacité énergétique ainsi que sur la prévention des risques.

Pour l’heure, plusieurs espacements et différentes épaisseurs entre les pics ont été expérimentés par les chercheurs. Ces derniers affirment que l’augmentation de la taille et de l’espacement des pics ne permettent pas nécessairement de limiter l’apparition des bulles.

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Dans les mois à venir, les chercheurs poursuivront leurs recherches. Ils espèrent trouver la surface géothermique optimale qui permettrait de limiter les risques de fissures tout en augmentant la productivité des tranches qui équipent les centrales électriques.

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