A l’occasion de sa visite en France, le Premier Ministre chinois, M. Li Keqiang, a présenté sa contribution à la COP21, qui se tiendra à Paris à la fin de l’année 2015. Pour permettre d’atteindre l’objectif de limiter à 2°C le réchauffement de la température mondiale, la Chine s’est engagée, entre autres, à accroître la part des énergies non fossiles dans son mix énergétique.
Cette semaine, le Premier ministre chinois était en France. Une visite diplomatique placée sous le signe de l’économie – Li Keqiang s’est notamment rendu le 2 juillet à Toulouse pour clôturer le forum économique franco-chinois et visiter les usines Airbus -, mais aussi de l’écologie.
En effet, le Premier ministre chinois a profité de sa rencontre avec François Hollande pour présenter la contribution de son pays à la COP21. Parmi les trois principaux objectifs énoncés dans ce document, on note la volonté d’atteindre aux alentours de 2030 le pic d’émissions de CO2.
Par ailleurs, la Chine s’engage dans sa « INDC » (Intended Nationally Determined Contribution) à réduire les émissions de CO2 par unité de PIB de 60% à 65% d’ici 2030 (par rapport à 2005) et à augmenter la part des énergies non fossiles pour que celles-ci représentent environ 20% de la consommation d’énergie primaire en 2030 (contre 11,2% en 2014).
Parallèlement, le pays s’engage à accroitre de 4,5 milliards de mètres cubes son stock forestier (par rapport au niveau 2005), afin d’absorber une partie des émissions de dioxyde de carbone.
A noter que la Chine est déjà engagée dans une démarche de limitation de ses émissions de gaz à effet de serre, qui ont déjà été réduites de 33,8% en 2014 par rapport à 2005. De plus, certaines mesures visant à limiter l’utilisation du charbon ont été prises ces derniers mois pour limiter la pollution : à Pékin, il sera ainsi interdit dès 2020 de vendre et d’utiliser du charbon dans le centre-ville.
La contribution de la Chine à la COP21 est d’autant plus importante que le pays est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre : son engagement en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique sera donc essentiel dans le cadre des négociations onusiennes de décembre prochain.
Crédits photo : Francisco Anzola
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