La start-up tricolore Idéol et le conglomérat japonais Hitachi Zosen ont décidé d’unir leurs forces dans le domaine des éoliennes flottantes. La société basée à la Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, et son partenaire d’Osaka ont en effet annoncé mercredi 17 juin la signature d’un contrat. Ce dernier porte sur la livraison de deux démonstrateurs d’éoliennes flottantes auto-stabilisées en mer du Japon d’ici 2017.
La start-up française aura donc séduit la société japonaise grâce à son innovant système d’éoliennes flottantes auto-stabilisées. Cette technologie repose sur l’utilisation d’un flotteur équipé d’une piscine latérale (système breveté sous le nom de “damping pool”) en charge d’assurer la stabilité de l’ensemble de la structure en amortissant les mouvements des vagues.
Selon ses concepteurs, le système damping pool permettrait d’obtenir des coûts de développement moins importants qu’avec des éoliennes à ancrage classique : la société Idéol affirme que les coûts d’installation de ses éoliennes sont divisés par 2 par rapport aux systèmes traditionnels.
De plus, cette technologie permet d’exploiter les vents du large, qui sont notamment plus régulier. En effet, les éoliennes flottantes peuvent être installées dans des endroits où la profondeur ne permet pas d’ériger des éoliennes traditionnelles sur fondations gravitaires.
Le groupe Idéol s’est en tout cas réjouit de la signature du contrat avec Hitachi. “C’est une très bonne nouvelle, d’autant que le Japon est le deuxième marché pour l’éolien flottant avec la France”, a expliqué Pail de la Guérivière, président directeur général d’Ideol.
En avril dernier, le ministère nippon de l’Industrie s’est fixé un nouvel objectif : faire passer le part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du pays de 10% (en 2014) à 24% en 2030.
Crédit photo : Idéol
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