Un comité scientifique composé de 65 biologistes a récemment pris parti pour l’énergie nucléaire, qu’ils disent considérer dans une lettre ouverte comme l’énergie la plus propre de toute. Dans ce texte, le groupement de personnalités pro-nucléaires invite la communauté internationale à revoir la manière dont elle juge l’atome, selon eux la source d’énergie la plus à même de prendre la relève des ressources fossiles dans le futur mix énergétique mondial.
Énergie propre qui n’émet pas de CO2 lorsqu’elle est utilisée pour produire de l’électricité, le nucléaire est aujourd’hui défendu par un regroupement de biologiste persuadé qu’il s’agit d’une meilleure solution que les énergies renouvelables au problème du réchauffement climatique. Deux universitaires australiens (les chercheurs Barry Brook de Tasmanie et Corey Bradshaw d’Adélaïde) affirment dans cette lettre ouverte que l’atome est l’énergie qui affiche le meilleur bénéfice environnemental (en termes d’émissions de gaz à effet de serre) par rapport aux coûts de sa mise en place.
« Notre principal objectif était de démontrer, grâce à une analyse scientifique objective, que l’énergie nucléaire devait être prise en compte dans le mix énergétique du futur en raison de son coût, de sa sécurité ainsi que des réductions d’émissions de CO2 qu’elle apporte », a expliqué Corey Bradshaw de l’Université d’Adélaïde.
Ainsi, ces scientifiques appellent les groupes d’activistes environnementaux à accepter l’énergie nucléaire comme étant une alternative respectueuse de l’environnement, qui doit être utilisée en lieu et place des ressources fossiles.
« Compte tenu de l’antagonisme historique de la communauté environnementale envers l’énergie nucléaire, nous acceptons que notre missive soit perçue comme une position controversée (…). Nous supplions la communauté de la préservation de l’environnement de peser le pour et le contre de chaque source d’énergie en utilisant des éléments objectifs et des compromis pragmatiques, plutôt que de simple perceptions idéalistes ».
Les signataires de cette lettre proviennent des quatre coins du monde. On compte notamment parmi eux le professeur Lord Robert du Département de Zoologie de l’Université d’Oxford, le professeur Andrew Balmford du Département de Zoologie de l’Université de Cambridge ainsi que le docteur Ben Collen du Centre pour la biodiversité de l’Université de Londres.
Crédit photo : tobo
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