Même si les Français consomment moins d’électricité en été qu’en hiver, les fortes chaleurs et les périodes de sécheresse de la période estivale peuvent entrainer des déséquilibres sur le réseau électrique. Usage intensif des climatiseurs, orages saisonniers ou encore incendies sont autant de situations qui peuvent en effet perturber l’approvisionnement électrique local et provoquer des coupures temporaires. Toutefois, selon l’étude prévisionnelle publiée vendredi 6 juin par RTE, la France ne devrait pas faire face à des pénuries d’électricité au cours de l’été 2014.
“La consommation électrique française devrait être stable durant l’été 2014 par rapport à l’été 2013”, les français ne devraient donc pas manquer d’électricité même en cas d’épisode caniculaire. C’est du moins ce qu’affirme le gestionnaire du réseau électrique à haute tension RTE qui s’est penché sur la production et la consommation électriques prévisionnelles de ces prochains mois.
Selon RTE, la production électrique du parc français devrait être inférieure à celle de l’été 2013, en raison notamment des opérations de maintenance sur les centrales hexagonales. Toutefois, la situation ne devrait pas poser de problème grâce à l’augmentation de la puissance éolienne et photovoltaïque sur la même période (100 MW supplémentaires pour le parc éolien, 500 MW pour le solaire).
Le système électrique français devrait donc pouvoir se passer d’importations d’électricité tout en conservant son potentiel d’exportation.
RTE explique que durant la période estivale, chaque degré supplémentaire se traduit par une augmentation de la consommation électrique de 500 MW.
Crédit photo : Diliff
COMMENTAIRES
Toujours la même litanie, véhiculée par les Verts antinucléaires et qui gagne maintenant RTE, bon élève : si on change de gouvernement, vous verrez qu’il retournera sa veste ! D’après ce communiqué, nous serions sauvés cet été grâce à l’éolien et au PV…
Or l’éolien produit moins de 3%, et le PV moins de 1% de notre consommation. Et surtout, ils produisent en fonction de la météo, donc pas forcément quand il y a de la demande, et laissent aux autres moyens de production, principalement le nucléaire en France (et le charbon en Allemagne) le soin de s’ajuster à la consommation. Les études et les observations montrent qu’au delà de 30% d’éolien ou de PV, malgré les régulations des autres moyens de production, il est impossible de garantir l’équilibre entre production et consommation, et que le risque de panne généralisée du réseau (par ex sur un coup de vent, ou au passage d’un nuage) devient inacceptable.
Même si nous restons en dessous de ce seuil, l’intérêt de ces énergies Vertes est quasiment nul dans notre pays où le nucléaire fournit une énergie à prix imbattable même avec les augmentations modestes annoncées, et sans émission de CO2. L’introduction des ces énergies à la production aléatoire nécessite des ajustements coûteux pour éviter la panne, ne fait pas économiser du CO2 puisque nous n’en émettons pas, et surtout fait grimper très rapidement la facture d’électricité : les subventions accordées à ces énergies “plombent” déjà de 12% nos factures (par la taxe dite CSPE) et pourraient rapidement la faire doubler si nous suivions l’exemple Allemand.