Le gouvernement japonais a annoncé mardi les grandes lignes de son prochain plan énergétique. Si les énergies renouvelables font désormais figure de priorité, Tokyo ne tourne pas le dos au nucléaire. Trois ans après Fukushima, l’atome est considéré comme une énergie importante pour l’archipel, mais il sera exploité dans des conditions de sûreté plus strictes que celles en vigueur avant la catastrophe.
Par la voix de son ministre de l’Industrie, Toshimitsu Motegi, le Japon a présenté son nouveau plan énergétique. Alors que le précédent gouvernement avait affirmé son intention de mettre fin à l’exploitation de l’énergie nucléaire, l’équipe du Premier ministre Shinzo Abe donne son accord à la relance des réacteurs qui répondent aux nouvelles conditions de sûreté. Le plan n’écarte pas la possibilité de construire de nouvelles centrales.
Selon Toshimitsu Motegi, renoncer à l’atome n’est pas une option pour un pays qui dispose de peu de ressources énergétiques fossiles sur son territoire. Alors que tous les réacteurs du pays sont à ce jour à l’arrêt, le Japon est contraint d’importer de grandes quantités d’hydrocarbures. Des importations qui pèsent lourd dans la balance commerciale du pays.
L’annonce de mardi n’a été accompagnée d’aucun chiffre sur la répartition des énergies dans la production d’énergie. Toshimitsu Motegi a déclaré que le pays avait besoin de plus de temps pour définir le meilleur mix électrique possible. Il a toutefois été communiqué que les énergies solaire, éolienne et géothermique occuperaient une place croissante dans ce mix.
Crédits photo : ja:User:Newsliner
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