La République Démocratique de Chine a annoncé, jeudi 21 novembre, la fin des travaux de construction de la centrale photovoltaïque de Ngari, au Tibet. Érigée à 4.270 mètres d’altitude, près de la frontière indienne, cette centrale de 10 MW est la plus haute du monde.
La fin des travaux, débutés en juillet 2012, permet ainsi à cette installation d’entamer sa période de test. Financée par le gouvernement central et la société Guodian Longyuan Tibet New Energy, cette centrale solaire est située à 3 kilomètres de Shiquanhe, ville principale et organe administratif de la préfecture de Ngari.
Sa durée de vie est estimée à 25 ans.
Sa superficie de 23,8 hectares lui permettra de tirer pleinement profit des 3.000 heures de soleil dont bénéficie chaque année le Tibet, région chinoise située sur le plateau de l’Himalaya. D’autres installations solaires ont d’ailleurs été construites à Lhassa (capitale du Tibet) et à Xigaze.
Alors que le rendement d’une installation solaire dépend principalement de l’ensoleillement, les températures froides n’ont pas d’impact négatif sur le rendement. Au contraire, des températures élevées entraînent une diminution du rendement des cellules photovoltaïques.