Les Parisiens disposent enfin d’un nouvel outil pour évaluer le potentiel solaire de leur immeuble et les possibilités d’installer un panneau thermique ou photovoltaïque.
Un « cadastre solaire » : qu’est-ce que c’est ?
Après dix-huit mois de recherches menées par l’Atelier parisien d’urbanisme, la Mairie de Paris a mis en ligne une carte interactive, consultable sur le site www.cadastresolaire.paris.fr depuis le 26 juin.
Celle-ci permet aux Parisiens d’identifier le potentiel solaire du toit de leur bâtiment (parmi les 120.000 modélisés), indiqué par un code couleur et calculé grâce aux données météorologiques de ces dernières années et aux effets d’ombre produits par les immeubles ou les arbres.
Le potentiel d’installation d’un panneau thermique ou photovoltaïque est jugé « favorable » s’il est supérieur 1.000 kwh/m² par an. Par exemple, l’application permet à l’internaute d’apprendre que le potentiel le plus favorable s’étend sur une surface de 851 m².
Quels objectifs ?
La Mairie de Paris souhaite favoriser le développement des énergies renouvelables prévu dans le cadre du Plan Climat. L’objectif est d’atteindre 25% de part de renouvelable à l’horizon 2020.
La capitale compte 31 millions de m² de toits ; actuellement, 27.000 m² sont couverts de panneaux solaires, soit moins de 0,1%. Yann Françoise, responsable de la division Climat-Energies de la Mairie de Paris, indique que « le potentiel supérieur à 1.000 kwh/m² est de 20%, soit 6 millions de m² ».
Pour l’instant, une faible part de cette surface est techniquement exploitable, car les toits de Paris sont déjà occupés par des conduits de ventilation. Ainsi, le site renvoie vers celui de l’Agence parisienne du climat, qui fournit des conseils relatifs à la faisabilité technique et à la rentabilité d’une éventuelle installation de panneaux. « Si on arrive à équiper 300.000 à 400.000 m², déclare Yann Françoise, ce serait formidable ».
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