Vendredi 14 juin, une hydrolienne a été immergée à Cherbourg pendant moins de dix minutes. Comment l’indique Guillaume Gréau, responsable des énergies marines renouvelables aux CMN (Constructions Mécaniques de Normandie), de Cherbourg : « il s’agissait de tester le dispositif de manutention de l’hydrolienne ».
Cette dernière, dont la turbine ne mesure pas moins de 18 mètres, a été confectionnée en Allemagne avant d’être finalisée à Cherbourg, aux Constructions Mécaniques de Normandie. C’est en Écosse que se feront ses derniers essais de fonctionnement. Pour ce faire, l’hydrolienne sera acheminée sur le site test du Centre européen d’Energie marine d’ici quelques jours.
Pesant aux alentours de 160 tonnes, cette hydrolienne a vu le jour, le 19 avril, grâce au partenariat conclu entre les CMN, GDF Suez, et Voith Hydro, turbinier allemand. Lors de son arrivée à Cherbourg, elle n’était pas complètement assemblée. Tout a été terminé en Base-Normandie. Parmi les trois zones françaises sélectionnées pour implanter les premières hydroliennes, on retrouve : le raz de Barfleur, situé à l’est de Cherbourg, et le raz Blanchard, à l’ouest de cette même ville.
Alors qu’un appel d’offre portant sur les fermes pilotes hydroliennes sera lancé d’ici la fin du mois par le gouvernement, un deuxième est déjà prévu d’ici trois ans pour nommer les grands parcs hydroliens. En attendant, GDF Suez a déjà prévu l’installation de l’une d’entre elle dans le raz Blanchard en 2016.
Chez EDF, la mise en service d’un parc hydrolien ne sera effective dans les Côtes d’Armor qu’en 2015, et non en été 2014, comme c’était initialement prévu. Cette décision a été prise suite au blocage d’une hydrolienne à 25 mètres de fond. Destinée au parc pilote breton, elle est restée immobile, durant six mois, dans le port de Brest, du fait d’une avarie dans la barge qui la transportait.
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