Quel avenir pour les centrales thermiques françaises ? (1/2)

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Jacques Mirat

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Plusieurs centrales thermiques ont ou vont prochainement fermer en France alors que la nouvelle réglementation européenne sur les émissions de ...

Plusieurs centrales thermiques ont ou vont prochainement fermer en France alors que la nouvelle réglementation européenne sur les émissions de CO2 s’appliquera dès 2016. Mais les énergies fossiles, indispensables pour la sûreté du réseau électrique, continueront de faire partie de notre mix électrique. Loin de péricliter, le parc thermique français est au contraire en pleine mutation avec la modernisation de centrales en activité et la construction de nouvelles installations plus performantes.  

Forte de son parc nucléaire important, la France est l’un des pays européens qui a le moins recours aux énergies fossiles polluantes dans son mix électrique. Les centrales thermiques sont néanmoins une composante indispensable du mix électrique.

Car contrairement aux centrales nucléaires qui servent de moyen de production de base et aux nouvelles énergies renouvelables qui sont confrontées aux limites de l’intermittence, les centrales thermiques permettent de mobiliser une grande quantité d’énergie très rapidement (en quelques heures, voire en quelques minutes pour les turbines à combustion). Elles permettent de maintenir l’équilibre production/consommation du système électrique, notamment lors des périodes de grands froids.

Des moyens indispensables pour répondre aux pics de consommation

Les centrales thermiques ont donc un avenir en France, car elles sont l’un des seuls moyens actuels (avec l’hydraulique) d’ajuster la production à la demande lors des pointes de consommation. Elles sont d’autant plus nécessaires que la consommation et les pics de consommation sont en hausse constante, et que la part des énergies intermittentes est amenée à croître dans le mix électrique.

L’exploitation des plus anciennes installations thermiques ne sera plus compatible avec les nouvelles exigences de la réglementation européenne sur les émissions de CO2 qui doit entrer en vigueur en 2016.

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De nouvelles technologies plus performantes

Les énergéticiens ont donc dû s’adapter à ce contexte. Certains comme l’allemand E.ON ont décidé de fermer une grande partie de leurs centrales thermiques française. D’autres comme EDF, qui gère la majorité du parc thermique hexagonal, ont fait le choix de moderniser certaines de leurs anciennes installations et de construire de nouvelles installations faisant appel à des technologies moins polluantes.

Dans une seconde partie, publiée demain, nous évoquerons plus en détails l’évolution du parc thermique français…

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