Ce n’est pas une abeille, c’est un drone : il donne vie aux cultures du futur

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Écrit par :

Jean Baptiste Giraud

Temps de lecture: 3 minutes

L’agriculture moderne fait face à de nombreux défis, notamment la diminution des populations d’abeilles et la nécessité d’augmenter la production ...

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Ce n’est pas une abeille, c’est un drone : il donne vie aux cultures du futur | L'EnerGeek

L’agriculture moderne fait face à de nombreux défis, notamment la diminution des populations d’abeilles et la nécessité d’augmenter la production alimentaire. Dans ce contexte, une solution innovante émerge : les drones pollinisateurs. Ces petits engins volants promettent de révolutionner la façon dont nous cultivons nos aliments, en apportant une réponse technologique à un problème naturel.

Les drones pollinisateurs : une réponse high-tech aux défis agricoles

Face au déclin des populations d’abeilles, les agriculteurs et les scientifiques se tournent vers la technologie pour assurer la pérennité de nos cultures. Les drones pollinisateurs représentent une avancée majeure dans ce domaine. Ces appareils, conçus pour imiter le rôle des insectes pollinisateurs, utilisent leurs hélices pour créer un flux d’air qui disperse le pollen des fleurs.

L’utilisation de ces drones présente plusieurs avantages :

  • Efficacité accrue de la pollinisation
  • Réduction de la dépendance aux pollinisateurs naturels
  • Possibilité d’étendre la saison de croissance
  • Amélioration de la qualité et de la quantité des récoltes

Ces avantages sont particulièrement précieux dans les environnements contrôlés tels que les serres et les tunnels, où la pollinisation naturelle peut être difficile. De plus, la découverte inédite du champ électrique invisible entourant la Terre pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour améliorer la navigation et l’efficacité de ces drones.

Du champ à l’assiette : l’impact des drones sur la production de fraises

Au Royaume-Uni, un projet novateur intitulé « Precision Pollination for Higher Strawberry Productivity and Quality » utilise des drones pour améliorer la pollinisation des fraises dans les serres et les tunnels. Cette initiative, soutenue par Innovate UK, implique des acteurs majeurs tels que le UK Agri-Tech Centre et Angus Soft Fruits.

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Les résultats sont prometteurs :

Aspect Amélioration constatée
Productivité +15%
Qualité des fruits +10%
Durée de la saison +2 semaines

Ces améliorations pourraient avoir un impact significatif sur l’industrie de la fraise, qui a généré 377 millions de livres pour l’économie britannique en 2022. L’utilisation de drones permet non seulement d’augmenter la production, mais aussi de répondre aux exigences des détaillants en matière de qualité des fruits.

Une révolution agricole mondiale

L’utilisation des drones en agriculture ne se limite pas au Royaume-Uni et aux fraises. En Australie, Perfection Fresh, l’un des plus grands producteurs de tomates, utilise cette technologie pour surmonter les défis de la pollinisation en serre. Troy Topp, directeur général de l’entreprise, souligne que les drones offrent une alternative plus rapide et plus fiable aux méthodes traditionnelles de pollinisation manuelle.

Au-delà de la pollinisation, les drones sont également utilisés pour :

  1. La prévision des récoltes
  2. La surveillance des maladies
  3. L’optimisation de l’irrigation
  4. La gestion des ressources

Ces applications multiples font des drones un outil précieux pour les agriculteurs confrontés à des pénuries de main-d’œuvre et à des conditions météorologiques imprévisibles. L’intégration de cette technologie dans l’agriculture moderne pourrait bien représenter un tournant dans notre façon de produire de la nourriture.

Les limites et les perspectives d’avenir

Malgré leurs nombreux avantages, les drones ne peuvent pas remplacer entièrement les pollinisateurs naturels. En effet, les abeilles jouent un rôle écologique complexe qui va au-delà de la simple pollinisation. Au Kenya, par exemple, les abeilles sont utilisées comme « clôtures vivantes » pour protéger les cultures des éléphants, illustrant la diversité des rôles que ces insectes peuvent jouer dans l’écosystème agricole.

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Néanmoins, l’avenir de l’agriculture semble se dessiner à l’intersection de la nature et de la technologie. Des entreprises comme Polybee et Dropcopter continuent de développer des solutions de pollinisation par drone plus efficaces et évolutives. Ces avancées pourraient être particulièrement bénéfiques pour les cultures autopollinisatrices comme les fraises et les tomates.

À mesure que cette technologie évolue, il est probable que nous assistions à une intégration croissante des drones dans les pratiques agricoles. Cette révolution technologique, comparable à l’avènement de l’internet spatial par laser, pourrait transformer radicalement notre approche de la production alimentaire, assurant ainsi la sécurité alimentaire pour les générations futures.

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À propos de l'auteur :
Jean Baptiste Giraud
Journaliste éco, écrivain, entrepreneur. Dir de la Rédac et fondateur d’EconomieMatin.fr. Fondateur de Cvox.fr. Officier (R) de gendarmerie.

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2 réponses à “Ce n’est pas une abeille, c’est un drone : il donne vie aux cultures du futur”

  1. philippe renard

    C’est terrifiant I
    Bientôt des lapins mécaniques et des sangliers itou pour les chasseurs……
    Notre espèce est une monstruosité

  2. lombard

    Hé bien , on vient de nous décrire le pitch d un mega film d horreur! Bertrand,
    B-tron? Mieux Pour Beetron II, on verra comment transporter la nourriture des robots, par drônes. En attraction, les derniers êtres humains feront un french cancan. Ça marche partout dans le monde et même le plus c.n des robots automobile peut capter. ( capteur en option)

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2 réflexions au sujet de “Ce n’est pas une abeille, c’est un drone : il donne vie aux cultures du futur”

  1. Hé bien , on vient de nous décrire le pitch d un mega film d horreur! Bertrand,
    B-tron? Mieux Pour Beetron II, on verra comment transporter la nourriture des robots, par drônes. En attraction, les derniers êtres humains feront un french cancan. Ça marche partout dans le monde et même le plus c.n des robots automobile peut capter. ( capteur en option)

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