Nucléaire : la fusion froide refait surface

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Écrit par :

Stéphanie Haerts

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La fusion froide, sujet de longues discussions dans les milieux scientifiques depuis sa révélation en 1989, reprend de l’importance avec ...

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La fusion froide, sujet de longues discussions dans les milieux scientifiques depuis sa révélation en 1989, reprend de l’importance avec de nouvelles affirmations de progrès tangibles. Malgré le scepticisme initial, l’intérêt renouvelé et les investissements pourraient marquer un tournant pour cette technologie énigmatique.

Le retour inattendu de la fusion froide 

En mars 1989, Stanley Pons et Martin Fleischmann, électrochimistes à l’université d’Utah, ont bouleversé la communauté scientifique en prétendant avoir réussi une fusion nucléaire à température ambiante. Rapidement, leur méthode, impliquant de l’eau lourde et des électrodes de palladium, fut remise en question après l’échec de reproductions par des institutions de renom telles que le MIT. Cependant, aujourd’hui, une nouvelle vague d’expériences et de résultats, notamment présentés au Parlement européen, suggère que l’idée de fusion froide n’est pas encore morte.

Aujourd’hui, les récents travaux présentés au Parlement européen suggèrent que la fusion froide pourrait avoir des fondements plus solides qu’initialement supposé. Ces nouvelles études bénéficient du soutien financier de programmes européens comme Horizon 2020, ce qui montre un engagement renouvelé vers la compréhension de ce phénomène.

Repousser les frontières de la physique 

Des projets ambitieux en Europe, comme CleanHME, et les soutiens continus de figures académiques et de startups montrent une persistance de la croyance dans la fusion froide. Cette résurgence est accompagnée de financements importants, tels que ceux du programme Horizon 2020 de l’Union Européenne, propulsant des recherches qui promettent de lever le voile sur ce mystère énergétique.

Parmi les prétendants modernes à la réalisation de la fusion froide, plusieurs start-ups se démarquent. Au Japon, Clean Planet avance avec des technologies de pointe basées sur des multicouches nanométriques, tandis qu’en Inde, la start-up Hylenr affirme avoir déjà réussi à produire plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Ces entreprises repoussent les frontières de la physique traditionnelle, évoquant des concepts comme l’écrantage électronique et les phonons de réseau pour expliquer leurs résultats.

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Les obstacles de la fusion froide 

Cependant, le chemin vers une validation scientifique reste semé d’embûches. Des théories jugées parfois « farfelues » par la communauté scientifique dominante nécessitent une exploration plus rigoureuse et transparente. La recherche financée par Google, ayant échoué à confirmer les effets annoncés de la fusion froide, souligne l’importance d’une approche méthodique et ouverte dans ce domaine d’étude.

L’un des grands défis est la reproduction des résultats dans des conditions expérimentales strictes. Un projet financé par Google n’a trouvé aucune preuve des effets revendiqués par les partisans de la fusion froide, mettant en évidence la nécessité de méthodes d’investigation plus rigoureuses. À l’avenir, les succès ou échecs de la fusion froide influenceront non seulement la science fondamentale mais aussi le potentiel de cette technologie à devenir une source d’énergie propre et illimitée. Les débats actuels et les investigations continueront de jouer un rôle clé dans la détermination de la viabilité de la fusion froide comme alternative énergétique viable.

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À propos de l'auteur :
Stéphanie Haerts
Rédactrice dans la finance et l'économie depuis 2010. Après un Master en Journalisme, Stéphanie a travaillé pour un courtier en ligne à Londres où elle présentait un point bourse journalier sur LCI. Elle rejoint l'équipe d'Économie Matin en 2019, où elle écrit sur des sujets liés à la consommation, la finance, les technologies, l'énergie et l'éducation.

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