« Nuclear for climate » donne les chiffres des émissions de CO2

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Écrit par :

Jacques Mirat

Temps de lecture: 2 minutes

Nuclear for climate est une initiative lancée par la Société Française d’Energie Nucléaire (SFEN), l’American Nuclear Society (ANS), et l’European ...

Nuclear4ClimateNuclear for climate est une initiative lancée par la Société Française d’Energie Nucléaire (SFEN), l’American Nuclear Society (ANS), et l’European Nuclear Society (ENS) en 2014. S’appuyant sur les travaux de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, elle confirme les analyses du GIEC qui plaide depuis longtemps pour une mix énergétique diversifié et décarboné.

Regroupant des scientifiques, des professionnels et des citoyens, Nuclear for climate est une initative mondiale qui souhaite souligner l’importante contribution de la filière à la lutte contre le réchauffement climatique. Avec les travaux de l’AIEA, ils affirment notamment que le nucléaire est une énergie bas-carbone, indispensable pour réussir la transition énergétique.

Pour étayer son argumentaire, le groupe explique par exemple que « sur l’ensemble de son cycle (construction, exploitation, démantèlement), ses émissions sont comparables à celles des énergies renouvelables ». En effet, voici les chiffres relayés par l’Usine Nouvelle : « l’énergie nucléaire émet en moyenne 15g de CO2/kWh, trente fois moins que le gaz (491g/kWh) et 60 fois moins que le charbon (1024g/kWh), au même niveau que l’éolien (16g/kWh) et trois fois moins que le photovoltaïque (45g/kWh) ».

Si des contestations peuvent être adressées aux méthodes de calculs employées, le rapport du Groupe 3 du GIEC présenté le 27 septembre 2014 parvenait cependant à la même conclusion : le nucléaire est un outil incontournable pour atteindre les objectifs climatiques. A la veille de la COP21, tous les dirigeants sont d’ailleurs du même avis : pour limiter à 2°C la hausse des températures tout en répondant à une demande énergétique accrue, on ne peut pas se priver de l’atome !

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Jacques Mirat

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27 réponses à “« Nuclear for climate » donne les chiffres des émissions de CO2”

  1. Avatar
    Gaspard

    Alors que l’agence atomique mondiale nous dit que le nucléaire a évité les émissions de 56 Gt de CO2 entre 1971 et 2013, elle évite de dire que les énergies renouvelables ont évité les émissions de 80 Gt de CO2 entre les mêmes dates.

    Sur cette période, le nucléaire a produit 76.900 TWh d’électricité dans le monde, mais les énergies renouvelables ont produit 109.700 TWh d’électricité dans le même temps.

    Si l’on regarde une période plus récente, de 2011 à 2013, on voit que les énergies renouvelables ont produit presque deux fois plus d’électricité que le nucléaire, 14.200 TWh contre 7.600 TWh.

    En 2014 comme en 2015, les énergies renouvelables auront produit plus du double d’électricité que le nucléaire.

    Et l’écart se creuse chaque année davantage au détriment du nucléaire qui est en perte de vitesse : 16% de l’électricité mondiale en 2004 et seulement 11% en 2014.

    Investir dans les énergies renouvelables est beaucoup plus efficace et prend moins de temps pour être mis en service.

    1. Avatar
      zada

      C’est sans compter le subventionnement considérable du solaire et de l’éolien sans lequel ce développement ne serait pas possible.100 % renouvelable comme le suggère l’ADEME à quel prix ?

      1. Avatar
        Chlamic

        Zada
        C’est sans compter le subventionnement considérable du solaire et de l’éolien sans lequel ce développement ne serait pas possible.100 % renouvelable comme le suggère l’ADEME à quel prix ?

        Commentaire
        La banque mondiale vient d’évaluer à 540 milliards de dollars US le total des subventions attribuées aux énergies fossiles en 2013. On attend les chiffres de 2014…
        En rapport, les subventions, crédits d’impot, prets à taux zéro pour les EnR sont une goutte d’eau.
        Rien que la détaxe mondiale des carburants des transports maritimes -soit 94% du total des transports planétaires- se valorise à 330 milliards de dollars en 2013.
        Sans compter que cette distorsion favorise les délocalisations, du fait de la sous-évaluation du coût du transport.

        1. Avatar
          zada

          Il faut rapporter les subventions au MWh produit et vous verrez que j’ai raison. Vous n’y avez pas pensé, je suppose? Cest là la subtilité de la réponse.

          1. Avatar

            Bravo pour la subtilité, mais allons plus loin. Vous confondez la puissance produite et la puissance consommée. Et surtout vous faîtes abstraction de l’écogestion, c’est à dire du bénéfice énergétique dans la durée. Le financement de un kWh de fuel lourd consommé -immédiatement mis au débit du climat- n’est pas comparable à celui de 1kWh de solaire photovoltaîque qui va produire pendant 30 ans sans aucune émission de GES. Dans le pire des cas, les 3 premières années de production de PV vont seulement compenser l’énergie grise nécessaire à la fabrication des appareils et des capteurs. A partir de la 4è année, c’est tout bénef et pour l’environnement et pour l’usager. (Et pour en revenir au nucléaire, lui aussi lourdement subventionné) le PV, l’hydraulien, la biomasse, l’éolien, et autres néotechniques nous évitent le problème de déconstruction massive et coûteuse (et productrice de GES) sur plus de 20 ans des 58 tranches actuelles et les autres qu’on nous promet. Les supporteurs du nucléaire ne veulent pas savoir (1) que 15% de notre électricité est produite par des centrales de relève au fuel et au charbon (mais si) du fait de l’incapacité du parc nucléaire à moduler en fonction de la demande (2) que du fait du tarif abusivement bas de l’électricité, près de la moitié des logements et des 2/3 du tertiaire recourent au chauffage électrique et à la climatisation, ce qui est une absurdité énergétique (3) qu’on n’a pas encore réussi à régler le sort des 21 000 tonnes de déchets ultimes (à période ultralongue) qu’on a, à ce jour, sur les bras… et ça continue joyeusement. Comme le disait Mme Thatcher, TINA. Il faudraz bien que vous vous y fassiez.

          2. Avatar
            zada

            Où avez vous vu qu’il ne fallait que  » 2 ans et après c’est tout bénef  » pour le solaire. Ceux-ci sont majoritairement fabriqués en Chine et leur faut plus de 20 ans pour rembourser leur dette en carbone (source : Jancovici et d’autres); on vout que vous ne savez pas comment on régule un réseau électrique. On le fait avec de l’hdraulique, du charbon, du fuel et du gaz : voila la réalité avec le solaire et l’éolien; voir CO2mix de RTE. Ce qui fait que tous les pays qui s’équipent en solaire et éolien sont de gros consommateurs d’énergie fossile. C’est très facile a vérifier puisque vous avez Internet.

          3. Avatar
            Chlamic

            Pas la peine de continuer. Les cellules viennent de Chine et l’Uranium du nord Niger et d’Australie. Ca se commente?
            ErDF investit 350 millions d’€ en Loire Atlantique pour relancer une centrale à charbon.
            Ca se commente?
            Vous avez cinquante ans de retard avec vos arguments pronuke. Vous êtes incapable de raisonner à long terme. Restez donc avec vos certitudes. Je capitule.

          4. Avatar
            Zada

            Et on investit 2 milliards d’euros pour un parc éolien qui ne produira que des peccadilles (facteur de charge 25% max si vous ne le saviez pas) compensé à 75% par cette centrale de Cordemais. C’est vous qui ne savez pas compter et je connais bien le sujet. Qui a 50 ans de retard ?

          5. Avatar
            Zada

            Je crois que vous ne connaissez pas non plus les ressources en uranium dans le monde. Il va falloir se renseigner.

        2. Avatar
          zada

          Et la C.S.P.E. de 3 milliards d’euros par an pour le solaire et l’éolien, rapporté au MWh produit, cela fait déjà beaucoup.

        3. Avatar
          zada

          Et avec quoi allez vous faire fontionner les transports ? Au solaire ou à l’éolien ?

          1. Avatar

            Pour les transports?
            La nouvelle génération de batteries -commercialisée dès 2016- permet une recharge rapide en électricité photovoltaïque. En Israël, le réseau routier est équipé de stations photovoltaïques où se fait, en quelques minutes, l’échange de batteries, comme on fait ici un plein d’essence.
            De plus, le moteur à explosion réserve encore des surprises. L’école d’ingénieurs de Nancy a fait rouler un véhicule sur 1 100km avec 1 litre de super. Bien sûr, c’est expérimental, mais ça ouvre l’esprit.
            Le GPL a été sacrifié -en France- sur l’autel de Total mais pas en Italie, par exemple. L’énorme réserve de biomasse que l’on a en France (déchets agricoles et 15 millions d’ha de forêt soumise) justifiera la création de digesteurs producteurs de gaz carburant épuré, faiblement émetteur de GES (déjà au point) etc.
            Vous voyez, il suffit de se renseigner et d’arrêter de raisonner -si on peut dire- comme un Texan.

          2. Avatar
            zada

            Vous ne donnez ni le coût financier ni le bilan carbone et en ressources physiques de ce que vous avancez parce que cela n’est pas bien brillant. C’est là une solution de nantis.

  2. Avatar
    Jean

    Vous êtes une belle imposture Gaspard. Faire un amalgame entre l’hydro et le brois ultra majoritaire et l’éolien et le solaire ultra minoritaires et inefficaces.

    Vous oubliez de dire que l’éolien et le solaire n’ont rien à voir avec ces émissions évitées que vous déclarez,tout en profitant de l’amalgame. Pourtant les chiffres sont là, en Europe, l’éolien et et le solaire n’évitent que 0,03 Gt de CO2 annuellement. 100 x moins que le nucléaire 3e contributeur mondial

    Les anti-nucléaires, en plus de ne pas savoir ce qu’est une urgence, sont vraiment des climatosceptiques des solutions au changement climatique.

  3. Avatar

    Vous aurez beau faire, vous aurez beau dire, le nucléaire de fission est une triple imbécilité, une par l’illusion d’une énergie bon marché et quasi infinie, qui porte à accroitre la consommation au lieu de la réduire, deux par le coût énergétique et financier vertigineux -et encore inchiffrable- de la déconstruction, trois par l’ingérable quantité de déchets ultimes à période ultralongue qu’elle laisse aux (très nombreuses) générations suivantes. En 1971, un responsable du staff technique d’EDF me disait :  » les déchets ultimes, c’est 8 g. par an et par français, peanuts!  » Quarante cinq ans plus tard, on en a 21 millions de tonnes sur les bras. Vous voyez bien que vos arguments bien proprets sont non avenus.

  4. Avatar

    Correctif : 21 000 tonnes. C’est déjà infiniment trop.

  5. Avatar
    Jean

    Par quelqu’un qui ne sait pas compter….

    A chaque TWh, le nucléaire c’est 10 à 100x moins de ressources consommées que l’éolien ou le photovoltaïque. Et au moins, 95% de ce qui sort peut resservir, pas comme les déchets de vos copains fossiles.

    Et puisque vous êtes un triple imbécile, je vais vous aider à compter :
    – le programme nucléaire français c’est 150 Mdeuros(2011) pour 80% de l’électricité, depuis 30ans pour 60 ans tout compris.
    -le programme renouvelables de l’Allemagne c’est déjà 350 Mds pour +15% de l’électricité, depuis 15 ans, pour 20-30 max.

    Oui, moi aussi je peux faire en trois points, mais là vous passez pour un innuméré.

  6. Avatar
    zada

    Il me semblait bien que les sources de Gaspard n’avaient rien de fiable et ne colportaient que des contre-vérités. Quelle supercherie !

    1. Avatar
      Chlamic

      Jean ne répond pas aux 3 points évoqués et qui sont portant d’une triste évidence.
      Zada devrait se livrer à un travail élémentaire: les personnes morales ne sont pas des abstractions. Qui sont les personnes physiques constituant Nuclear for climate, la Société Française d’Energie Nucléaire (SFEN), l’American Nuclear Society (ANS), et l’European Nuclear Society (ENS)? Même chose et plus encore pour les porte-parole de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique. Et nous savons tous qu’un nombre conséquent d’experts du GIEC sont persuadés que la clé du problème du bouleversement climatique tient dans une croissance verte maîtrisée et encadrée par l’hyperindustrie… dont font partie, bien sûr, les firmes mondiales de l’électro-nucléaire. Prenez vous EDF, Westinghouse ou Siemens pour des enfants de choeur?
      Donc en résumé, ne nous adossons pas aux lobbyistes, qui ne font que ce pourquoi ils sont payés, en utilisant la respectabilité (présupposée) des organismes internationaux.
      Analysons tranquillement d’abord la liste des « experts » de toutes ces institutions et voyons de près les conflits d’intérêt.
      Avant de plonger dans le panneau.

      1. Avatar
        Bachoubouzouc

        Chlamic :

        1) Sur l’énergie bon marché qui fait augmenter la consommation : Ce que cette augmentation traduit, c’est l’augmentation de notre pouvoir d’achat et de notre qualité de vie ! Une énergie bon marché, ça veut dire plus de voyage, plus d’espérence de vie en bonne santé, plus d’éducation. Y être opposé est peut-être votre position, mais je pense sans trop m’avancer que ce n’est pas celle de la majorité des français.

        2) Sur le démantèlement : La Cours des Comptes a fait son travail en publiant un rapport très complet en 2012. Il en ressortait que même s’il reste encore de grosses incertitudes sur le coût final du démantèlement, cette incertitude n’était pas de nature à remettre en cause la pertinence économique du nucléaire. Autrement dit, même si le coût du démantèlement doublait ou triplait, ça ne ferait pas beaucoup augmenter la facture totale.

        3) Sur les déchets : Du fait de leur intermittence, le nucléaire n’est pas vraiment en compétition avec le photovoltaïque et l’éolien, mais avec le gaz et le charbon. Et en matière de déchets, c’est alors vite vu.

        Quant à l’imbécilité de l’ensemble, cela mérite réflexion : Comparons la France avec l’Allemagne, deux pays à peu près équivalents qui ont fait des choix énergétiques différents.

        La France a investi de l’ordre de 120 milliards d’euros actuels dans un parc nucléaire qui produit environ 70% de son électricité.

        L’Allemagne a investi de l’ordre de 300 milliards d’euros actuels dans un parc PV et éolien qui produit moins de 15% de son électricité, le reste étant principalement assuré par de la lignite, du charbon et du gaz.

        Et au final, les émissions totales de CO2 par habitant sont pratiquement deux fois plus élevées en Allemagne qu’en France, alors que les modes de vie et de consommation sont plus ou moins les mêmes par ailleurs.

        Sur le volet de l’emploi, l’avantage va aussi à la France pour qui le nucléaire est sa troisième plus grosse industrie nationale. Alors qu’en Allemagne les énergéticiens sont dans une situation dramatique (Areva c’est rien à côté), et que leurs subventions enrichissent plus l’industrie chinoise qu’autre chose.

        Bref, la conclusion me semble sans appel.

        1. Avatar
          Chlamic

          Où est la qualité de vie?
          Une maison de 80m2 en tout électrique -le summum de qualité de vie, isn’t it?- consomme 12 000 kWh par an.
          La conso moyenne d’un logt allemand est de 3 500 kWh. Mais évidemment, les Allemands ne savent pas profiter de la vie.
          Mon logt consomme 3.04kWh par jour soit 1 110kWh annuels en vivant tout à fait normalement et connecté au réseau ErDF.
          Si vous souhaitez sortir du conformisme, c’est à votre portée. Suffit de vouloir.

          1. Avatar
            Zada

            Et le chauffage, et les transports ? Combien de KWh ?

      2. Avatar

        « Et en matière de déchets, c’est alors vite vu. »

        Je veux bien entendu dire par là que les déchets des fossiles (les GES) posent problème en ayant un impact dramatique sur le climat, là où les déchets nucléaires n’en ont pas vraiment :

        Tels qu’ils sont gérés aujourd’hui en France, ils ont un impact quasi insignifiant sur l’environnement puisqu’ils sont confinés, ils ne tuent à ma connaissance personne, et le coût de leur confinement est bien payé par les consommateurs d’électricité au travers de leur facture.

        Au pire, le plus gros problème qu’on rencontre avec les déchets nucléaires aujourd’hui c’est de construire des centres de stockage malgré la guerilla politique et réglementaire des anti-nucléaires… Bref, c’est un peu un problème de riches.

      3. Avatar
        zada

        Qui peut encore être crédule au point de croire qu’il n’existe pas de lobbies de l’éolien et du photovoltaïque par l’intermédiaire du S.E.R. bien plus influent que le nucléaire : ce sont des entreprises à but très lucratif et qui influence le G.I.E.C. considérablement ?

        1. Avatar
          Chlamic

          le SER reste un nain, face à la puissance industrielle, financière et (surtout) politique de l’électro nucléaire. D’aliieurs, même le Giec y est soumis. Cela étant d’ailleurs à la racine de cette discussion.

          1. Avatar
            zada

            Dans le monde l’énergie promu par le G.I.E.C. est une naine comparé à toutes les autres sources d’énergie.

          2. Avatar
            Chlamic

            On arrête là. J’ai l’impression de correspondre avec mon arrière grand-père.

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27 réflexions au sujet de “« Nuclear for climate » donne les chiffres des émissions de CO2”

  1. Alors que l’agence atomique mondiale nous dit que le nucléaire a évité les émissions de 56 Gt de CO2 entre 1971 et 2013, elle évite de dire que les énergies renouvelables ont évité les émissions de 80 Gt de CO2 entre les mêmes dates.

    Sur cette période, le nucléaire a produit 76.900 TWh d’électricité dans le monde, mais les énergies renouvelables ont produit 109.700 TWh d’électricité dans le même temps.

    Si l’on regarde une période plus récente, de 2011 à 2013, on voit que les énergies renouvelables ont produit presque deux fois plus d’électricité que le nucléaire, 14.200 TWh contre 7.600 TWh.

    En 2014 comme en 2015, les énergies renouvelables auront produit plus du double d’électricité que le nucléaire.

    Et l’écart se creuse chaque année davantage au détriment du nucléaire qui est en perte de vitesse : 16% de l’électricité mondiale en 2004 et seulement 11% en 2014.

    Investir dans les énergies renouvelables est beaucoup plus efficace et prend moins de temps pour être mis en service.

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    • C’est sans compter le subventionnement considérable du solaire et de l’éolien sans lequel ce développement ne serait pas possible.100 % renouvelable comme le suggère l’ADEME à quel prix ?

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      • Zada
        C’est sans compter le subventionnement considérable du solaire et de l’éolien sans lequel ce développement ne serait pas possible.100 % renouvelable comme le suggère l’ADEME à quel prix ?

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        La banque mondiale vient d’évaluer à 540 milliards de dollars US le total des subventions attribuées aux énergies fossiles en 2013. On attend les chiffres de 2014…
        En rapport, les subventions, crédits d’impot, prets à taux zéro pour les EnR sont une goutte d’eau.
        Rien que la détaxe mondiale des carburants des transports maritimes -soit 94% du total des transports planétaires- se valorise à 330 milliards de dollars en 2013.
        Sans compter que cette distorsion favorise les délocalisations, du fait de la sous-évaluation du coût du transport.

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        • Il faut rapporter les subventions au MWh produit et vous verrez que j’ai raison. Vous n’y avez pas pensé, je suppose? Cest là la subtilité de la réponse.

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          • Bravo pour la subtilité, mais allons plus loin. Vous confondez la puissance produite et la puissance consommée. Et surtout vous faîtes abstraction de l’écogestion, c’est à dire du bénéfice énergétique dans la durée. Le financement de un kWh de fuel lourd consommé -immédiatement mis au débit du climat- n’est pas comparable à celui de 1kWh de solaire photovoltaîque qui va produire pendant 30 ans sans aucune émission de GES. Dans le pire des cas, les 3 premières années de production de PV vont seulement compenser l’énergie grise nécessaire à la fabrication des appareils et des capteurs. A partir de la 4è année, c’est tout bénef et pour l’environnement et pour l’usager. (Et pour en revenir au nucléaire, lui aussi lourdement subventionné) le PV, l’hydraulien, la biomasse, l’éolien, et autres néotechniques nous évitent le problème de déconstruction massive et coûteuse (et productrice de GES) sur plus de 20 ans des 58 tranches actuelles et les autres qu’on nous promet. Les supporteurs du nucléaire ne veulent pas savoir (1) que 15% de notre électricité est produite par des centrales de relève au fuel et au charbon (mais si) du fait de l’incapacité du parc nucléaire à moduler en fonction de la demande (2) que du fait du tarif abusivement bas de l’électricité, près de la moitié des logements et des 2/3 du tertiaire recourent au chauffage électrique et à la climatisation, ce qui est une absurdité énergétique (3) qu’on n’a pas encore réussi à régler le sort des 21 000 tonnes de déchets ultimes (à période ultralongue) qu’on a, à ce jour, sur les bras… et ça continue joyeusement. Comme le disait Mme Thatcher, TINA. Il faudraz bien que vous vous y fassiez.

          • Où avez vous vu qu’il ne fallait que  » 2 ans et après c’est tout bénef  » pour le solaire. Ceux-ci sont majoritairement fabriqués en Chine et leur faut plus de 20 ans pour rembourser leur dette en carbone (source : Jancovici et d’autres); on vout que vous ne savez pas comment on régule un réseau électrique. On le fait avec de l’hdraulique, du charbon, du fuel et du gaz : voila la réalité avec le solaire et l’éolien; voir CO2mix de RTE. Ce qui fait que tous les pays qui s’équipent en solaire et éolien sont de gros consommateurs d’énergie fossile. C’est très facile a vérifier puisque vous avez Internet.

          • Pas la peine de continuer. Les cellules viennent de Chine et l’Uranium du nord Niger et d’Australie. Ca se commente?
            ErDF investit 350 millions d’€ en Loire Atlantique pour relancer une centrale à charbon.
            Ca se commente?
            Vous avez cinquante ans de retard avec vos arguments pronuke. Vous êtes incapable de raisonner à long terme. Restez donc avec vos certitudes. Je capitule.

          • Et on investit 2 milliards d’euros pour un parc éolien qui ne produira que des peccadilles (facteur de charge 25% max si vous ne le saviez pas) compensé à 75% par cette centrale de Cordemais. C’est vous qui ne savez pas compter et je connais bien le sujet. Qui a 50 ans de retard ?

          • Pour les transports?
            La nouvelle génération de batteries -commercialisée dès 2016- permet une recharge rapide en électricité photovoltaïque. En Israël, le réseau routier est équipé de stations photovoltaïques où se fait, en quelques minutes, l’échange de batteries, comme on fait ici un plein d’essence.
            De plus, le moteur à explosion réserve encore des surprises. L’école d’ingénieurs de Nancy a fait rouler un véhicule sur 1 100km avec 1 litre de super. Bien sûr, c’est expérimental, mais ça ouvre l’esprit.
            Le GPL a été sacrifié -en France- sur l’autel de Total mais pas en Italie, par exemple. L’énorme réserve de biomasse que l’on a en France (déchets agricoles et 15 millions d’ha de forêt soumise) justifiera la création de digesteurs producteurs de gaz carburant épuré, faiblement émetteur de GES (déjà au point) etc.
            Vous voyez, il suffit de se renseigner et d’arrêter de raisonner -si on peut dire- comme un Texan.

          • Vous ne donnez ni le coût financier ni le bilan carbone et en ressources physiques de ce que vous avancez parce que cela n’est pas bien brillant. C’est là une solution de nantis.

  2. Vous êtes une belle imposture Gaspard. Faire un amalgame entre l’hydro et le brois ultra majoritaire et l’éolien et le solaire ultra minoritaires et inefficaces.

    Vous oubliez de dire que l’éolien et le solaire n’ont rien à voir avec ces émissions évitées que vous déclarez,tout en profitant de l’amalgame. Pourtant les chiffres sont là, en Europe, l’éolien et et le solaire n’évitent que 0,03 Gt de CO2 annuellement. 100 x moins que le nucléaire 3e contributeur mondial

    Les anti-nucléaires, en plus de ne pas savoir ce qu’est une urgence, sont vraiment des climatosceptiques des solutions au changement climatique.

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  3. Vous aurez beau faire, vous aurez beau dire, le nucléaire de fission est une triple imbécilité, une par l’illusion d’une énergie bon marché et quasi infinie, qui porte à accroitre la consommation au lieu de la réduire, deux par le coût énergétique et financier vertigineux -et encore inchiffrable- de la déconstruction, trois par l’ingérable quantité de déchets ultimes à période ultralongue qu’elle laisse aux (très nombreuses) générations suivantes. En 1971, un responsable du staff technique d’EDF me disait :  » les déchets ultimes, c’est 8 g. par an et par français, peanuts!  » Quarante cinq ans plus tard, on en a 21 millions de tonnes sur les bras. Vous voyez bien que vos arguments bien proprets sont non avenus.

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  4. Par quelqu’un qui ne sait pas compter….

    A chaque TWh, le nucléaire c’est 10 à 100x moins de ressources consommées que l’éolien ou le photovoltaïque. Et au moins, 95% de ce qui sort peut resservir, pas comme les déchets de vos copains fossiles.

    Et puisque vous êtes un triple imbécile, je vais vous aider à compter :
    – le programme nucléaire français c’est 150 Mdeuros(2011) pour 80% de l’électricité, depuis 30ans pour 60 ans tout compris.
    -le programme renouvelables de l’Allemagne c’est déjà 350 Mds pour +15% de l’électricité, depuis 15 ans, pour 20-30 max.

    Oui, moi aussi je peux faire en trois points, mais là vous passez pour un innuméré.

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    • Jean ne répond pas aux 3 points évoqués et qui sont portant d’une triste évidence.
      Zada devrait se livrer à un travail élémentaire: les personnes morales ne sont pas des abstractions. Qui sont les personnes physiques constituant Nuclear for climate, la Société Française d’Energie Nucléaire (SFEN), l’American Nuclear Society (ANS), et l’European Nuclear Society (ENS)? Même chose et plus encore pour les porte-parole de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique. Et nous savons tous qu’un nombre conséquent d’experts du GIEC sont persuadés que la clé du problème du bouleversement climatique tient dans une croissance verte maîtrisée et encadrée par l’hyperindustrie… dont font partie, bien sûr, les firmes mondiales de l’électro-nucléaire. Prenez vous EDF, Westinghouse ou Siemens pour des enfants de choeur?
      Donc en résumé, ne nous adossons pas aux lobbyistes, qui ne font que ce pourquoi ils sont payés, en utilisant la respectabilité (présupposée) des organismes internationaux.
      Analysons tranquillement d’abord la liste des « experts » de toutes ces institutions et voyons de près les conflits d’intérêt.
      Avant de plonger dans le panneau.

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      • Chlamic :

        1) Sur l’énergie bon marché qui fait augmenter la consommation : Ce que cette augmentation traduit, c’est l’augmentation de notre pouvoir d’achat et de notre qualité de vie ! Une énergie bon marché, ça veut dire plus de voyage, plus d’espérence de vie en bonne santé, plus d’éducation. Y être opposé est peut-être votre position, mais je pense sans trop m’avancer que ce n’est pas celle de la majorité des français.

        2) Sur le démantèlement : La Cours des Comptes a fait son travail en publiant un rapport très complet en 2012. Il en ressortait que même s’il reste encore de grosses incertitudes sur le coût final du démantèlement, cette incertitude n’était pas de nature à remettre en cause la pertinence économique du nucléaire. Autrement dit, même si le coût du démantèlement doublait ou triplait, ça ne ferait pas beaucoup augmenter la facture totale.

        3) Sur les déchets : Du fait de leur intermittence, le nucléaire n’est pas vraiment en compétition avec le photovoltaïque et l’éolien, mais avec le gaz et le charbon. Et en matière de déchets, c’est alors vite vu.

        Quant à l’imbécilité de l’ensemble, cela mérite réflexion : Comparons la France avec l’Allemagne, deux pays à peu près équivalents qui ont fait des choix énergétiques différents.

        La France a investi de l’ordre de 120 milliards d’euros actuels dans un parc nucléaire qui produit environ 70% de son électricité.

        L’Allemagne a investi de l’ordre de 300 milliards d’euros actuels dans un parc PV et éolien qui produit moins de 15% de son électricité, le reste étant principalement assuré par de la lignite, du charbon et du gaz.

        Et au final, les émissions totales de CO2 par habitant sont pratiquement deux fois plus élevées en Allemagne qu’en France, alors que les modes de vie et de consommation sont plus ou moins les mêmes par ailleurs.

        Sur le volet de l’emploi, l’avantage va aussi à la France pour qui le nucléaire est sa troisième plus grosse industrie nationale. Alors qu’en Allemagne les énergéticiens sont dans une situation dramatique (Areva c’est rien à côté), et que leurs subventions enrichissent plus l’industrie chinoise qu’autre chose.

        Bref, la conclusion me semble sans appel.

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        • Où est la qualité de vie?
          Une maison de 80m2 en tout électrique -le summum de qualité de vie, isn’t it?- consomme 12 000 kWh par an.
          La conso moyenne d’un logt allemand est de 3 500 kWh. Mais évidemment, les Allemands ne savent pas profiter de la vie.
          Mon logt consomme 3.04kWh par jour soit 1 110kWh annuels en vivant tout à fait normalement et connecté au réseau ErDF.
          Si vous souhaitez sortir du conformisme, c’est à votre portée. Suffit de vouloir.

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      • « Et en matière de déchets, c’est alors vite vu. »

        Je veux bien entendu dire par là que les déchets des fossiles (les GES) posent problème en ayant un impact dramatique sur le climat, là où les déchets nucléaires n’en ont pas vraiment :

        Tels qu’ils sont gérés aujourd’hui en France, ils ont un impact quasi insignifiant sur l’environnement puisqu’ils sont confinés, ils ne tuent à ma connaissance personne, et le coût de leur confinement est bien payé par les consommateurs d’électricité au travers de leur facture.

        Au pire, le plus gros problème qu’on rencontre avec les déchets nucléaires aujourd’hui c’est de construire des centres de stockage malgré la guerilla politique et réglementaire des anti-nucléaires… Bref, c’est un peu un problème de riches.

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      • Qui peut encore être crédule au point de croire qu’il n’existe pas de lobbies de l’éolien et du photovoltaïque par l’intermédiaire du S.E.R. bien plus influent que le nucléaire : ce sont des entreprises à but très lucratif et qui influence le G.I.E.C. considérablement ?

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        • le SER reste un nain, face à la puissance industrielle, financière et (surtout) politique de l’électro nucléaire. D’aliieurs, même le Giec y est soumis. Cela étant d’ailleurs à la racine de cette discussion.

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