Nuclear for climate est une initiative lancée par la Société Française d’Energie Nucléaire (SFEN), l’American Nuclear Society (ANS), et l’European Nuclear Society (ENS) en 2014. S’appuyant sur les travaux de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, elle confirme les analyses du GIEC qui plaide depuis longtemps pour une mix énergétique diversifié et décarboné.
Regroupant des scientifiques, des professionnels et des citoyens, Nuclear for climate est une initative mondiale qui souhaite souligner l’importante contribution de la filière à la lutte contre le réchauffement climatique. Avec les travaux de l’AIEA, ils affirment notamment que le nucléaire est une énergie bas-carbone, indispensable pour réussir la transition énergétique.
Pour étayer son argumentaire, le groupe explique par exemple que « sur l’ensemble de son cycle (construction, exploitation, démantèlement), ses émissions sont comparables à celles des énergies renouvelables ». En effet, voici les chiffres relayés par l’Usine Nouvelle : « l’énergie nucléaire émet en moyenne 15g de CO2/kWh, trente fois moins que le gaz (491g/kWh) et 60 fois moins que le charbon (1024g/kWh), au même niveau que l’éolien (16g/kWh) et trois fois moins que le photovoltaïque (45g/kWh) ».
Si des contestations peuvent être adressées aux méthodes de calculs employées, le rapport du Groupe 3 du GIEC présenté le 27 septembre 2014 parvenait cependant à la même conclusion : le nucléaire est un outil incontournable pour atteindre les objectifs climatiques. A la veille de la COP21, tous les dirigeants sont d’ailleurs du même avis : pour limiter à 2°C la hausse des températures tout en répondant à une demande énergétique accrue, on ne peut pas se priver de l’atome !
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