Qui n’a jamais été interrompu dans sa navigation internet par une panne de batterie ? C’est pour nous faire oublier cette situation inconfortable que des chercheurs américains expérimentent actuellement un système de recharge des appareils mobiles grâce au Wifi. Ce système consiste à convertir les ondes Wifi en électricité, et ce sans transformation majeure de nos appareils. Une technologie qui doit encore être améliorée mais qui pourrait apporter constituer une réponse à la question de l’autonomie de nos appareils.
Après la révolution du wifi et celle des objets connectés, une technologie actuellement testée par le Laboratoire spécialisé dans les systèmes de capteurs de l’Université de Washington. Notre quotidien pourrait une nouvelle fois être révolutionné puisque les chercheurs sont en train de tester la possibilité de recharger les batteries d’un appareil mobile grâce au Wifi.
Cette technologie baptisée PoWiFi (pour « Power Over Wifi ») consiste à convertir en énergie le signal radio du Wifi, semblable à celui du courant continu. Généralement, une toute petite quantité d’énergie permet de réceptionner les données ; l’idée est ici d’à la fois transmettre les données et convertir le surplus en énergie.
Pour cela, inutile de transformer radicalement nos appareils. Côté routeur, il suffit de modifier le logiciel (les tests sont actuellement menés sur un routeur ASUS commercialisé depuis plus d’un an). Côté appareil mobile, un récupérateur d’énergie est installé pour intensifier la puissance de la fréquence radio, convertir les ondes en électricité et ainsi recharger la batterie.
Pour l’heure, les tests menés aux Etats-Unis sont plutôt satisfaisants : même si la quantité d’énergie produite est encore assez faible (un bracelet connecté se recharge à 41% en 2,5 heures avec cette technologie), cette technologie permet de produire de l’énergie dans un périmètre d’environ 8 mètres (qui devrait facilement pouvoir être accru à condition d’augmenter la limite légale de puissance du signal), et ce sans compromettre la qualité de l’accès à Internet.
Crédit photo : Sébastien Bertrand
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