Mer du Nord : bientôt la plus longue connexion électrique sous-marine

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Guy Belcourt

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Les opérateurs du réseau électrique du Royaume-Uni et de la Norvège étaient réunis, jeudi 26 mars à Oslo, pour conclure ...

mer_du_nord_photo_ Roel WijnantsLes opérateurs du réseau électrique du Royaume-Uni et de la Norvège étaient réunis, jeudi 26 mars à Oslo, pour conclure une entente portant sur le déploiement d’une interconnexion entre leurs deux pays. Le britannique National Grid et le norvégien Statnett ont en effet signé un protocole d’accord d’un montant de 1,4 milliard d’euros portant sur la construction d’un câble d’alimentation sous-marin qui reliera, d’ici à 2021, les marchés électriques des deux nations. Il s’agira de la plus longue interconnexion électrique sous-marine au monde.

Ce pont énergétique de 1.400 MW bidirectionnel, sur lequel transitera gaz et électricité, s’étendra sur 730 kilomètres à travers la mer du Nord, entre les villes de Blyth (dans le comté de Northumberland, côté britannique) et de Kvilldal (comté de Rogaland, côté norvégien). Selon les promoteurs du projet, cette ligne permettra d’alimenter en énergie à faible émission de carbone quelques 750.000 foyers du Royaume-Uni.

Selon Ed Davey, le Secrétaire britannique à l’Énergie, le Royaume-Uni ambitionne notamment d’importer suffisamment d’hydroélectricité de Norvège pour couvrir 14% de ses besoins en électricité : une décision qui renforcera la diversité des sources énergétiques britanniques tout en allégeant la facture des ménages et des entreprises de 4,7 milliards d’euros sur 25 ans.

Le Royaume-Uni, qui cherche à renforcer davantage sa capacité d’échange électrique avec ses voisins européens, est déjà connecté aux réseaux électriques de la France, des Pays-Bas, de l’Irlande et de l’Irlande du Nord, à hauteur de 4 GW de capacité d’échange. L’opérateur britannique National Grid travaille actuellement sur un raccordement avec la Belgique et envisage une coopération similaire avec le Danemark.

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Londres est un important importateur d’électricité. En 2014, le réseau britannique a fait venir 20,5 TWh d’électricité produite par ses voisins, un volume en hausse de 42% par rapport à l’année précédente et qui a permis de couvrir 6% des besoins d’Outre-Manche.

Crédit photo : Roel Wijnants

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