L’AIEA donne son feu vert au programme nucléaire du Ghana

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ghana_flag_photo_davidwhillansAprès 5 ans de négociation, la République du Ghana a obtenu le feu vert de L’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) pour se lancer dans la production d’électricité à l’aide de l’énergie nucléaire. Selon Thomas Agabas, ministre de l’Énergie et du Pétrole, l’organisme international qui favorise l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire aurait donné son aval plus tôt cette année. Comme d’autres pays en développement, le Ghana souhaite développer un parc nucléaire pour faire face à une demande croissante en électricité.

Le gouvernement ghanéen souhaite introduire l’énergie nucléaire dans son pays afin de compléter un mix électrique qui repose actuellement sur des centrales hydroélectriques et thermiques (1.960 MW de puissance installée totale). Ce pays d’Afrique occidentale souhaite donc déployer, dans un premier temps, une puissance atomique de 700 MW. Une puissance qui sera ensuite portée à 1000 MW dans les années suivantes.

La première tentative du Ghana pour obtenir l’approbation internationale d’utiliser l’énergie nucléaire remonte à 1960. Mais face à l’instabilité politique qui règne dans le pays (notamment le renversement du gouvernement de Kwame Nkrumah), l’autorisation ne sera pas accordée.

La Commission ghanéenne de l’Énergie Atomique et le ministère de l’Énergie et du Pétrole renouvèlent cette demande en 2006, lorsque le gouvernement adopte une proposition qui vise à développer l’énergie nucléaire. Voulant s’assurer qu’un tel projet serait mené en toute sécurité, il faudra 5 ans pour que l’AIEA donne son feu vert.

Si le projet de loi est adopté par le Parlement ghanéen en début d’année prochaine, le Ghana sera le second pays d’Afrique à utiliser l’énergie nucléaire (avec l’Afrique du Sud).

Crédit photo : davidwhillans

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