Un exercice de simulation de catastrophe a été organisé à la centrale nucléaire de Chooz dans les Ardennes ce mardi 16 septembre 2014. Destiné à tester la réactivité et l’efficacité du plan d’urgence prévu du côté français comme du côté belge, un scénario inspiré des incidents de Fukushima en 2011 a été mis en place.
Orchestré par le préfet des Ardennes, Frédéric Périssat, l’objectif était avant tout d’expérimenter en conditions réelles la coordination et la collaboration des deux pays en cas d’incident grave.
Selon le scénario catastrophe mis en place, la Meuse coulant à proximité de cette installation nucléaire aurait donc débordé et inondé le site, emportant avec elle de nombreux déchets radioactifs et menaçant ainsi la sécurité du personnel et des populations avoisinantes, soit environ 15.000 personnes en France et 7.000 personnes en Belgique.
Ce scénario est heureusement très improbable, les centrales nucléaires étant protégées des inondations, mais tous les personnes impliquées doivent jouer le jeu comme si elles étaient en situation réelle. Le plan d’urgence interne de la centrale nucléaire de Chooz fut déclenché dès 8 h 30 par la préfecture qui prend alors directement contact avec leurs homologues d’outre-quiévrain et organise le plan de secours et d’évacuation.
Ce type de simulation d’ampleur nationale est primordial pour évaluer l’efficacité des moyens d’intervention au niveau du site et des populations en cas de menace de contamination. Une quinzaine d’exercices ont lieu chaque année en France et permettent ainsi au groupe EDF d’optimiser ses systèmes de sécurité.
Rappelons ici que la centrale nucléaire de Chooz ouvrira ses portes au public les 4 et 5 octobre prochain dans le cadre des journées de l’industrie électrique organisées par l’énergéticien français.
Crédits photo : Mossot
COMMENTAIRES
Pourquoi s’obstiner à traiter un sujet grave avec une fiction ?… Sinon pour détourner l’attention ( et s’octroyer quelques commissions ( et subventions ) au passage !…