La Farn, créée après la catastrophe de Fukushima, est un groupe d’intervention d’élite, dont les membres communément appelés les « pompiers du nucléaires » sont chargés d’intervenir très rapidement sur une centrale nucléaire dans l’éventualité d’un accident grave. EDF a annoncé le 11 mars l’ouverture de la quatrième et dernière base de la Farn, à la centrale de Bugey (Ain).
Le groupe d’élite compte 4 bases, à Civaux (Vienne), à Dampiere (Loiret), à Paluel (Seine-Maritime) et au Bugey désormais. L’état-major, qui contrôle l’ensemble de la Farn, est situé à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
L’objectif de cette force est d’intervenir, en moins de 24h dans n’importe qu’elle centrale nucléaire française, pour apporter du soutien humain et le matériel nécessaire pour face à un accident. Dans l’éventualité d’une catastrophe naturelle comme celle qui a frappé Fukushima, les membres de la Farn devraient notamment garantir l’approvisionnement en eau et en électricité, afin d’éviter la surchauffe du réacteur.
Selon EDF, les équipes sont mobilisables en 1 heure pour prêter main forte aux équipes d’intervention d’urgence des centrales. A leur disposition, d’importants moyens matériels comme des pompes mobiles, des groupes électrogènes, des camions, des barges ou encore des engins de levage.
Cette unité spéciale compte aujourd’hui 150 “pompiers” du nucléaire. Selon les plan d’EDF, le groupe devraient atteindre un total de 300 personnes.