Lors de la visite au Japon de François Hollande du 6 au 8 juin dernier, la France et le Japon ont renforcé les termes de leur coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire.
La coopération concerne toute la filière du nucléaire, de l’approvisionnement en uranium jusqu’au recyclage des combustibles usagés et associe les chercheurs, les organismes de sureté et les industriels.
Le Comité Nucléaire franco-japonais, créé en 2011, structure la coopération qui au début ne traitait que du domaine de la Recherche et du Développement dans le nucléaire.
La coopération franco-japonaise se construit aujourd’hui autour de six thèmes principaux : l’importance du nucléaire dans la politique énergétique de la France et du Japon, la sûreté nucléaire, le cycle des combustibles (approvisionnement, recyclage), la recherche et le développement, la coopération industrielle, et le démantèlement et la décontamination de la centrale TEPCO de Fukushima.
Un des points essentiels de la coopération franco-japonaise est l’axe concernant les combustibles. A ce sujet, l’entreprise française Areva a signé un accord avec la Japan Nuclear Fuel Limited (JNFL) pour la mise en servie de l’usine de retraitement de combustibles usagés Rokkasho-Mura.
Areva a également conclu un accord avec JNFL pour la construction d’une usine de fabrication de MOX (oxyde mixte d’uranium et de plutonium). Le MOX est un combustible nucléaire dont Areva assure la production depuis 1987.
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