La centrale nucléaire de Bouchehr, située au sud-ouest de l’Iran, est au cœur d’une polémique liée au récent tremblement de terre qui a touché la région.
En effet, lundi 10 juin, l’ambassadeur d’Iran à Moscou, Mohammad Reza Sadjadi, a soulevé la présence d’un problème technique. Ce problème serait lié au dysfonctionnement des générateurs suite au séisme survenu le 17 avril dernier à 950 kilomètres de Bouchehr.
Cette hypothèse a été totalement démentie par le vice-ministre des Affaires étrangères, Abass Araghchi. Selon lui, des arrêts répétés ont certes eu lieu mais ils sont le résultat de tests dans le but d’optimiser la capacité de la centrale, et celle-ci suit « ses activités normales et naturelles ».
Conséquences du séisme
Le 17 avril dernier, la ville de Khash située à 950 kilomètres de la centrale de Bouchehr a subi deux forts séismes d’une magnitude de 7,5. Suite à ce tremblement de terre, les responsables de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont signalé de larges fissures inquiétantes.
L’ambassadeur iranien se veut rassurant et indique que « La centrale du Bouchehr peut résister à des tremblements de terre encore plus importants ».
Un enjeu politico-énergétique
La centrale de Bouchehr est aujourd’hui l’unique source d’électricité nucléaire en Iran depuis 2011. Elle est le fruit d’une association entre la Russie (les constructeurs) et l’Iran, construite en dépit de vives protestations d’Israël et des Etats-Unis.
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